Addict CultureAddict Culture
Font ResizerAa
  • Accueil
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Interviews
    • Addict Report
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Lampes de poche
    • Rencontres
    • BD
    • Poésie
    • Documents
      • Biographies
    • Les prix littéraires
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Écrans
  • La vie d’Addict-Culture
    • Newsletter
    • Contact
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Devenir rédacteur ?
    • Pourquoi Addict-Culture ?
Font ResizerAa
Addict CultureAddict Culture
Recherche
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Addict Report
    • Interviews
    • Jour de reprise
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Une semaine en romans
    • BD
    • Documents
    • Rencontres
    • Les prix littéraires
    • Poésie
    • Revues
  • Écrans
    • Séries
    • Cinéma
    • Interviews
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Scènes
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre
  • La vie d’Addict-Culture
  • Informations
    • Pourquoi Addict-Culture ?
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Contact
    • Devenir rédacteur ?
    • Newsletter
    • Politique de confidentialité – RGPD
Chroniques Musique

Le Spleen idéal de Troy Von Balthazar

Esther
Par Esther
Publié le 4 avril 2016
7 min de lecture

[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#eeee22″]E[/mks_dropcap]couter le nouveau Troy von Balthazar, c’est retrouver un ami perdu de vue depuis deux ans, mais avec qui la conversation coule à flots comme si on s’était vu la veille. Mais cet ami, finalement si familier, n’aurait que des malheurs à vous raconter. Troy von Balthazar ne va pas fort, mais depuis toujours, il est de la trempe d’un Mark Linkous ou d’un Elliot Smith. Si durant les années Chokebore il a su faire parler la poudre en accélérant le rythme et en plaquant des guitares furibardes, depuis ses années solo, le bonhomme est passé à une vitesse nettement plus douce. Il a plutôt tendance à poser sa joue contre sa guitare acoustique et nous parler de ses travers, ses déboires, ou ses histoires romantiques un peu perdues. Mais il ne se contente pas de s’épancher sur lui-même à longueur d’accords, il s’amuse aussi (enfin, c’est pas ambiance cotillons non plus, hein…) à triturer sa texture, sa matière. Comme sur ses opus précédents, il contourne ses mélodies pour les accommoder à la sauce perturbée, comme sur  Thugs, où une mélodie distordue comme jouée sur un bontempi truffé de faux contacts, vient chahuter une bouleversante balade. Car, il faut bien l’admettre, Troy von Balthazar trousse des chansons bouleversantes au kilomètre. Cela en devient presque agaçant car il systématise la larme à l’œil et vous coûte une blinde en mouchoirs en papier. De Chokebore lui reste cette forme de mélancolie langoureuse, qui vampirise vos états d’âme en rampant vers vous comme une couleuvre amoureuse.

troy von balthazar

[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#eeee22″]C[/mks_dropcap]hez Troy von Balthazar, point de démonstration, les accords sont martelés et répétitifs, et c’est peut-être le seul endroit où le bas blesse. Ce nouvel album solo a parfois tendance à ressembler étrangement au précédent qui, lui-même, ressemblait légèrement au précédent, et ainsi de suite. Oui, Troy von Balthazar écrit des chansons magnifiques, capables de faire chialer un Hannibal Lecter, surtout lorsqu’il se détache de ses gimmicks pour adopter un piano aérien comme sur  Smarter; mais c’est sur  Astrid  par exemple qu’il devient plus convaincant, lorsqu’il abandonne cette langueur monotone qui fait certes sa marque de fabrique mais lui donne un aspect roue libre qui pourrait bien, à la longue, lasser un peu.

Il n’empêche que sur ce nouvel album, il donne une nouvelle fois l’occasion de se prendre la tête entre les mains pour lutter avec soi-même et ne pas fondre en larmes devant la simple beauté de certaines chansons : Curses notamment avec cette suite d’accords d’une limpidité harassante tant elle semble naturelle chez Troy von Balthazar. Pour autant, l’album sait également se montrer tordu, et prouve que malgré quelques redites, le bonhomme en a encore sous le pied, lorsqu’il triture New World Lamb, que l’on croirait enregistré un lendemain de gueule de bois avec cette voix ralentie et cette boîte à rythmes ultra binaire. Et  Smile  me direz-vous ! Oui, je vous attendais sur ce terrain. Et je vous le dis, je ne suis pas fier de vous. Me prendre par les sentiments, c’est moche ! Troy von Balthazar y fait ce qu’il sait faire de mieux, bouleverser les âmes en deux minutes, sur une mélodie qui s’étend, s’étire sans trouver de point d’envergure, sur fond de distorsion réverbérée, et de guitares acoustiques au coin du feu. Mais c’est un feu qui crépite au point de faire cramer la baraque et ne plus vous laisser qu’à côté de votre tas de cendres et de vos souvenirs.

Et les tas de cendres, Troy von Balthazar les empile car alors que l’on pensait qu’il allait vous prendre par la main pour vous rappeler que maintenant que votre casba vient de partir en fumée, il est temps de changer de paysage, et bien non : il vous emmène à la cave avec My Black Prize et vous invite à étendre le riff à tout ce qui vous attache encore un peu ici bas. Ce nouvel album est une suite de vignettes allume feu qu’il est presque dangereux d’écouter d’une traite tant il parvient à vous bouleverser à chaque coin d’accords. Même l’étrange Lemon Seed et son rythme presque arabisant ne parvient pas à dispenser un sourire ou deux.

TVB1

[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#eeee22″]U[/mks_dropcap]ne fois de plus, Troy von Balthazar a mis au monde un album bouleversant qui diffuse du spleen à chaque étage et je me dis que s’il n’était pas un ami, je le mettrais à la porte manu militari pour se donner autant de mal, sur chacune de ses chansons, à foutre mes soirées en l’air. Reste malgré tout un arrière goût qui flirte avec le danger d’une redite qui pourrait peut-être finir par lasser s’il ne se décide pas, un jour à changer de feuille de route. En attendant, ne parions pas sur le futur et éprouvons notre résistance à l’eau de nos propres larmes avec cet album une fois de plus malmenant et qui tangue dangereusement comme un bateau ivre.

Sortie le 1er avril chez Vicious Circle et chez tous les bons disquaires, équipés d’anti-dépresseurs, de boîtes de mouchoirs et de mercalm, de France et de Navarre.

Facebook – Site Internet – Twitter

Etiquetteschokeboreelliott smithmark linkoustroy von balthazarvicious circle
Partager cet article
Facebook Pinterest Whatsapp Whatsapp Email Copier le lien Imprimer
Aucun commentaire Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Le son du jour

Wet Leg - CPR
Wet Leg – CPR
Beachboy
Par Beachboy
11 juin 2025

Annonce

La playlist du moment

playlist
Playlist du printemps 2025 #03
Lilie Del Sol
Par Lilie Del Sol
7 juin 2025

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

facebook
Facebook
youtube
Youtube
instagram
Instagram
spotify
Spotify
twitter
Twitter
deezer
Deezer

Mort à la Poésie - Le podcast

Épisode 119 : Marie HL
Barz
Par Barz
18 janvier 2025

Addict-Culture a besoin de vous !

Avez-vous lu ?

The Loft
The Loft, comme aux premiers jours
Brèves de Platine
These New Puritans, l’envol
Chroniques Musique
stereolab
Stereolab, instantané et intemporel !
Chroniques Musique
Lucy Gooch - Clouds
Lucy Gooch – Clouds
Le son du jour

Étiquettes

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2023 2024 Actes sud Actu actualité album album 2015 angel olsen article automne automne2023 automne2024 bandcamp bande dessinée Barz Diskiant BD beachboy chronique chroniqueur cinema clip concert critique culture David Bowie deezer del Differ-ant dominique a Editions Métailié electro facebook festival film Fire Records folk gallimard hiver hiver2025 holy(me) interview kevin morby lana del rey lectures à voix haute le parisien libraire librairie lilie liliedelsol littéraire littérature Live livre livres Modulor music musique Nantes new music nouveautés musique nouvel album paris pias playlist podcast poem poetry polar pop poème Poésie presse printemps printemps2024 printemps2025 rentrée 2023 rentrée2024 rentrée 2024 rentrée Littéraire Rentrée littéraire 2017 Rivages rock roman sharon van etten single sol spotify spring2024 Sufjan Stevens Tout un poème twitter youtube

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Sur le même thème

Alex Pester
Brèves de Platine

Les jours heureux d’Alex Pester !

8 juin 2023
coups de coeur musique 1er trimestre 2022
Brèves de Platine

Le 1er trimestre musical d’Addict-Culture ! Part 2

5 mai 2022
La Cozna
Brèves de Platine

La Cozna, chansons au futur antérieur !

10 septembre 2024
Chroniques MusiqueMusique

Waxahatchee

6 mai 2015

Informations

  • Pourquoi Addict-Culture ?
  • Soutenez Addict-Culture !
  • La Team
  • Devenir rédacteur
  • Contact
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité – RGPD

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Facebook

Tous droits réservés -Mentions légales et Politique de confidentialité. - Addict-Culture 2023

Ne ratez plus nos publications !
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes les infos d'Addict-Culture !
loader

musique
litterature
tout addict

J'accepte la politique de confidentialité*
Environ 1 publication par mois. pas de spam, désinscription à tout moment
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?