Il m’arrive souvent d’écouter un album sans en connaitre le nom du groupe, juste le titre de l’album ou un coup d’œil sur une pochette et tenter l’aventure. Il arrive parfois que celle-ci s’avère être un magnifique voyage au terme duquel je reprends pied afin de me précipiter sur la pochette en prononçant cette phrase culte que vous connaissez vous aussi certainement : « c’est de qui ça ?! »
Year of the Flesh est ainsi le deuxième album de Dad Rocks!, groupe danois emmené par son leader icelandais Snævar Njáll Albertsson.
Mount Modern sorti en 2011, était un album calme et posé. Tel un changement de saison, Year of the Flesh apparaît nettement plus enjoué, l’orchestration plus complexe et travaillée, une invitation à la féerie. L’album se caractérise par des titres mélangeant avec douceur le folk et la pop, un subtil mélange de guitare acoustique, piano et instrumentations classiques, parsemé de choeurs féminins (Pro-filing).
Lorsqu’on sait qu’Albertsson fonda ce groupe suite à la naissance de sa fille tout devient limpide. Year of the Flesh qui s’ouvre par le scintillant et majestueux instrumental BMI est un livre de contes peuplé de perles pop (Peers, Cyber Bullies, Body Mass index) ainsi que de somptueuses ballades (Managed, Pro-filing). De la finesse des arrangements transparaît un positivisme et une humilité qui rend ce Year of the Flesh plus qu’attachant.
En écoute intégrale ici :
Dans les bacs dès aujourd’hui chez votre disquaire préféré ou ici : Bandcamp – Les Disques Normal
Merci, je suis un peu la myriade de liens sur facebook, je viens d’écouter ce matin le précédent album, un peu trop sage mais suffisamment prometteur pour me donner envie d’écouter le nouveau. On sent déjà que les arrangements sont là, une voix un peu à la Matt Berninger, pourrait me faire penser à la mouvance San Fermin mais je ne suis pas encore sûr. Bref, je vais jeter une oreille, merci pour la review