Inga Liljeström est Australienne, née en Finlande. Elle a découvert son talent à travers ses voyages dans ce pays aux étendues majestueuses et plus particulièrement dans cette ville infinie de Sydney. Elle y créa son premier groupe, Helgrind, où elle explorera le rock avant-gardiste avec sa co-compositrice Felicity Fox. Ses explorations la mèneront progressivement vers l’électronique et aux cordes. L’air de rien, Inga a déjà sorti cinq albums et ce dernier, Two Dangers, est donc son sixième opus.
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Depuis 2009 elle vit à Paris où son album, Black Crow Jane, sorti en 2010, avait connu un succès certain et se situait alors, selon les experts, entre l’énergie rock d’une PJ Harvey et le post-folk torturé de Shannon Wright.
Dans son Two Dangers, Inga nous prouve l’étoffe musicale dont elle sait faire preuve. Car la demoiselle est une touche à tout : électro, rock alternatif, folk, country, expérimental…
Aujourd’hui, l’artiste a choisi de s’exprimer à travers une folk acoustique intimiste mêlée de chants habités et de ballades aux plaies encore douloureuses. Les enregistrements contiennent de la guitare acoustique, des banjos, des cornes, des scies musicales fantasmagoriques, des violons et des bruitages de planches craquelantes ou de bottes poussiéreuses.
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L’image de cet album selon Inga est très précise : « Mon inspiration : une image en lambeaux d’un magazine où une femme nue aux longs cheveux sauvages fumait une cigarette parmi le désordre, la peinture qui se décollait du mur. J’ai alors imaginé les chansons qu’elle pouvait écouter et les ai entendues venir à moi. »
Elle a choisi de dédier cet album aux âmes esseulées, aux cœurs brisés, aux nuits solitaires à l’image de cette femme seule abandonnée à son chaos.
Le mélange folk se mêle somptueusement à un blues des années 50 ensorcelant.
Les émotions nous submergent parfois par la fascination et la mélancolie ressenties à l’écoute de cette conteuse merveilleuse.
Elle nous arrache ces fameux tremblements de la voix ou ces papillons qui parcourent furieusement nos entrailles tant sa délicatesse et son chant nous transpercent.
Les histoires d’Inga sont magnifiquement poignantes et c’est avec même une pointe de regret que je la partage avec vous. Cette femme est comme un trésor que l’on voudrait garder à jamais pour soi.
En écoute sur Deezer :
Magnifiques ces quelques extraits. Merci Lilie !
Sublime*
Fantastique! Ensorcelant ! Shamanique!