Ils sont trois. Une clarinettiste, une chanteuse, un programmeur. Ils sont islandais et leur groupe porte pour nom Samaris. Ils furent découverts par votre humble serviteur au hasard d’un périple inoubliable sur cette île magique. Envoûtant Nott qui préfigure l’album Silkidrangar.
Eg Vildi Fegin Verda avait déjà annoncé les mouvements d’une musique ambiante s’articulant comme une imagerie euphorique intérieure.
Evolution plus marquée par les overdubs … Les symptômes des EP compilés sont toujours là mais comme plongés dans un bassin d’éther rendant le climat plus solennel et sombre.
Jófríður Ákadóttir officie sublimement dans la langue de ses ancêtres avec cette prononciation si caractéristique. On pense au timbre de ses incontournables consœurs du pays des légendes et notamment sur les montées satinées de Dott Hann Rigni.
Se laisser alors porter … Lâcher totalement prise même si sur l’ensemble de l’opus on pourra détecter avec zèle quelques rares faiblesses de genre.
Brennur Stjarna gonflé par des échos profonds résume cet esprit tourné vers les ambiances quasi chimériques. Plus radicales que les précédentes compositions dans cet art de marier le chaud et le froid.
Bis repetita … Mannin Og Brodir Hans et ses effets spectraux qui vous donnent la chair de poule malgré un mercure au plus haut …
Soudain, les nappes envoûtantes d’Hafid viennent s’emparer de notre être. Un chant d’une émotion palpable auquel vient se greffer ce qu’il y a de plus beau (ou presque) sur Terre : La Musique !
La transe glaciale se consume petit à petit pour s’achever sur les troubles simples de Hrafnar. Le voyage au pays de l’étrange peut continuer indéfiniment.
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