Fébrile comme Djibril, je reprends ma plus belle plume, un MacBook Air (excusez-moi d’être blindé…), pour vous livrer la chronique de Nervous, 3ème album de Siskiyou, sorti chez Constellation Records, label de Montreal, qui abrite en son sein (big hits) Vic Chesnutt, Godspeed You! Black Emperor, Ought, Tindersticks…
Habité comme Marie-Thé, bien torturé, bien allumé comme j’aime, les petits gars de Siskiyou sortent un album qui donne une autre gueule à ce mois de janvier 2015.
En témoigne, l’impeccable Deserter, excellent titre d’ouverture qui donne une idée assez précise des hauteurs atteintes tout au long d’un album assez bien ficelé pour se permettre de nous balader d’émotion en émotion.
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Colin Huebert, frontman de Siskiyou, ancien Great Lake Swimmers, songwriter confirmé, nous fait part de ses angoisses grâce à des atmosphères joliment dessinées, à l’aide de collaborateurs de talent, Colin Stetson et Owen Palett. Ne cherchez pas plus loin… Sur certains titres, la ressemblance avec Arcade Fire est évidente, notamment par la voix du gars Colin. Et c’est une bonne chose, car ils se sont inspirés de ce qui est, à mon sens, le meilleur chez la bande à Win Butler.
On sent que le mec en a bavé, grave maladie de l’oreille interne car il faut en avoir sérieusement sué pour pondre un titre aussi inquiétant que l’angoissant et magnifique Jesus in the 70’s.
A la fois agité et introspectif, Nervous est un putain de bon album (si ça, c’est pas de l’argument…).
Enjoy !
Vous pouvez écouter l’album en intégralité sur Spotify mais ce n’est pas une raison pour ne pas acheter le vinyle, cd, K7, mug ou t-shirt. OK ?!!?