[dropcap]L[/dropcap]a vie de Monsieur David Bowie a été tellement riche et pleine qu’on pourrait lui consacrer une année d’éphémérides et on aurait sûrement de quoi passer à l’année suivante.
Ainsi, le 14 octobre 1977 sortait Heroes, deuxième volet de sa trilogie berlinoise (le seul d’ailleurs intégralement enregistré en Allemagne), quelques mois après le génial Low, deux disques qu’on aurait tendance à opposer alors qu’il est si évident d’aimer les deux.
Bien sûr, la chanson qui donne son titre à l’album éclipse facilement dans nos mémoires les autres titres de l’album, tant elle a été diffusée et rediffusée, même si 40 plus tard elle réussit à garder toute sa fraîcheur.
L’album a pourtant bien d’autres grands moments à offrir : une face A nous présente Bowie énergique et survolté soutenu par la guitare de Robert Fripp (Beauty On The Beast, Joe The Lion ou encore l’excellent Blackout).
La face B, quasi instrumentale, est plus ambient, plus sombre, limite flippante comme Sense Of Doubt ou Neukoln ou ensorcelante comme Moss Garden.
Heureusement, l’excellent The Secret Of Life Of Arabia nous redonne le plaisir de retrouver la voix de David Bowie et confirme qu’il traverse là une des périodes les plus intenses de sa carrière.
I Was Running At The Speed Of Life Through Morning’s Thoughts And Fantasies
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