Violence gratuite
Hier matin, au réveil, tu me frappes le torse,
comme ça, d’un geste sec, sans raison apparente.
La journée passe au souvenir de ce contact.
Au soir je n’ai pas attendu ton retour tardif pour m’endormir.
Tu m’as réveillé en pleine nuit, tambours et trompettes,
Je te dis que j’ai soif, tu m’apportes un
verre d’eau, en bois une gorgée devant
moi puis me crache à la figure la
deuxième gorgée, avant de prendre
les oreillers et de me les écraser sur la tête.
Ce matin tu as tenté de m’enlever un œil
avec ton chausse-pied.
Je ne me lasserai jamais de ta violence gratuite.
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