[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#ef7cdc »]M[/mks_dropcap]ême le plus sceptique envers le spiritisme saura reconnaître le caractère magique du récit poétique de Sandra Moussempès. Dans Cinéma de l’affect, la poète explore la voix et sa trace. Sa composition semble être la même que celle d’un fantôme. L’autrice s’interroge sur comment on capte la voix et comment elle resurgit dans nos vies.
Même le plus sceptique envers le spiritisme saura reconnaître le caractère magique du récit poétique de Sandra Moussempès. Dans Cinéma de l’affect, la poète explore la voix et sa trace. Sa composition semble être la même que celle d’un fantôme. L’autrice s’interroge sur comment on capte la voix et comment elle resurgit dans nos vies.
Le caractère magique de la poésie de Sandra Moussempès est indéniable. Elle publie des livres depuis les années 90. Les titres de ces précédents ouvrages constituent de surprenantes propositions imaginaires. Entre Colloques des télépathes (L’attente, 2017) et Vestiges de fillette (Flammarion, 1997) en passant par Biographie des idylles (L’attente, 2008), chaque titre résonne comme une incantation. La lecture de Cinéma de l’affect donnera envie de découvrir ce qui s’y cache.
Mais Sandra Moussempès n’est pas seulement poète. Elle est aussi chanteuse et a réalisé plusieurs disques entre performance sonore et poésie chantée. Chaque réalisation vient faire écho à son travail d’écriture. Cinéma de l’affect est fortement lié au disque Vox Muséum paru aux éditions Jou. C’est dire si le thème de la voix est important pour cette poète à l’univers très affirmé.
Elle produit dans ce recueil une poésie qui mêle récit amoureux et témoignage personnel. Par exemple, elle évoque sa découverte d’une de ses ancêtres, la cantatrice Angelica Pandolfini. Elle voit dans cette femme italienne bien plus qu’un membre de sa famille, presque un double du passé.
Ce livre donne un caractère magique à la poésie et plus globalement à la littérature. Il ne tombe pas pour autant dans l’ésotérisme de pacotille. C’est un envoûtement que Sandra Moussempès maîtrise comme elle contrôle la temporalité de ces évocations. Les voix invoquées résonnent dans toutes les pages du livre comme des murmures de fantômes qui au lieu de nous effrayer nous attirent et nous apaisent.
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Cinéma de l’affect de Sandra Moussempès
Paru aux éditions de l’Attente, le 13 janvier 2020
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