Je suis tombée en amour de Mark Oliver Everett dès l’excellent Beautiful Freak en 1996 et le suivant Electro-Shoc Blues en 1998 ! Eh oui ! Une histoire d’amour qui dure depuis près de 20ans c’est rare ! Et c’est encore plus rare quand l’histoire ne fait que monter en puissance au fil des années. La discographie des Eels est si riche qu’il est difficile d’en faire un résumé car tout album mériterait un article. Je vais donc m’en tenir à l’actualité du moment : The cautionary Tales Of Mark Oliver Everett.
Mark Oliver Everett est le fameux E, leader de la formation des Eels et un personnage que l’on ne peut qu’aimer. Oui, cette fois-ci je ne vous laisse pas le choix. Comment ne pas aimer un homme sachant dévoiler ses émotions, son humour et sa modestie à la fois et le tout avec une aisance littéraire éblouissante ? Comment ?
Cet homme va à l’inverse des attentes de son public, après un succès comme le fameux Wonderful, Glorious sorti pas plus tard que l’année dernière, il a décidé de créer une œuvre introspective plutôt que de continuer la route des tubes dont les radios se réjouissent. Et cet album mérite une attention particulière, une pré-disposition à l’écoute pour en apprécier tous les contours.
Le premier morceau, Where I’m At débute par des cuivres poursuivis par un piano annonçant dès les premières notes une ambiance poignante. Mark Oliver se confie pudiquement à travers un album confidentiel et épuré. L’électro a disparu, les instruments sont réapparus, les cordes s’enfilent autour de nous et l’orchestre nous transporte au royaume des abysses. Vous y verrez peut être une noirceur, pour ma part j’y vois la lumière et la flamboyance des étoiles ces nuits d’été où elles prennent place.
Je ne citerai pas tous les titres qui m’ont émue aux larmes, enfin si : Parallels, Lockdown Hurricane, Agatha Chang, Mistakes of My Mouth… Oh oui Mistakes of My Mouth, un des titres les plus somptueux de cet album. Ce morceau m’est tombée dessus comme on dit. Il a fait BAM, mon cœur et mon corps ont tremblés, mes yeux se sont embués et je l’ai rencontré.
Avec cet opus j’ai croisé l’album dont j’avais besoin maintenant, comme un pansement, comme une caresse, comme un espoir. Ce disque est pour le moment l’un des plus sobres et pourtant l’un des plus divins de l’année 2014. Mark Oliver Everett n’est qu’élégance et authenticité. Somptueux.
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Sacrée déclaration!!
Quand on aime il faut le dire 😉