On lui doit certains des plus grands chefs d’œuvre du cinéma hollywoodien, tels le fabuleux Le Magicien d’Oz (1946) et l’inoubliable Autant en emporte le vent (1950). Son nom ? Victor Fleming, né en Californie le 23 février 1883 et mort le 6 janvier 1949.
C’est le hasard qui mena pourtant Fleming vers le cinéma, lui qui rêvait d’être coureur automobile. En 1910, le cinéaste Allan Dwan, spécialisé dans le western, l’engage comme assistant opérateur.
Opérateur, puis directeur de la photographie en 1915, il fait alors la connaissance de l’acteur Douglas Fairbanks, qui l’aide à passer à la réalisation. Reporter pendant la grande guerre, il ne quittera plus le milieu dans lequel il est très vite repéré pour ses facultés techniques.
Après deux films, réalisés grâce au soutien de Fairbanks, il réalise en 1927 Quand la chair succombe avec l’acteur allemand Emil Jannings : la profession salue ce film en lui offrant une double nomination aux Oscars, pour le meilleur film et pour le meilleur acteur.
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Il devient alors un des réalisateurs sous contrat les plus importants de la MGM, qu’il ne quittera pas de toute sa carrière. Face au succès rencontré par chacune de ses œuvres, la MGM lui passe une commande : Le Magicien d’Oz (1939), une superproduction en Technicolor où le réalisateur met en scène la jeune et talentueuse Judy Garland dans des décors enchanteurs et enchantés. C’est la consécration, et des générations d’adultes et d’enfants rêveront de rejoindre le pays d’Oz aux côtés de Dorothy et de ses amis, « somewhere over the rainbow »...
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La même année, il est choisi par David O. Selznick pour succéder à George Cukor et Sam Wood à la mise en scène de la célébrissime adaptation du roman de Margaret Mitchell : Gone With The Wind alias Autant en emporte le vent, qui récolte une pluie d’Oscars, dont celui du meilleur film, et propulse Vivien Liegh et ses merveilleux yeux verts au rang de star.
Après avoir tourné plusieurs films avec son acteur fétiche, Spencer Tracy, dont une version très appréciée de Docteur Jekyll et Mr Hyde, Fleming termine sa carrière en proposant sa vision de la vie de Jeanne d’Arc, servie par une Ingrid Bergman remarquable de conviction. Une filmographie à voir et à revoir, à consommer sans modération.