[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#8f531b »]I[/mks_dropcap]l aimait le cinéma, les femmes, la vitesse. Né le 24 mars 1930, l’américain Terrence Stephen McQueen, dit Steve McQueen, s’est éteint le 7 novembre 1980 alors qu’il n’avait que 50 ans.
Un caractère bien trempé, un physique de tombeur, un charisme de dingue et du talent à revendre : McQueen fut un des plus grands acteurs de sa génération. Il fut aussi producteur et se fit connaître en tant que pilote automobile et pilote de moto.
Son enfance n’est pas des plus heureuses : abandonné par son père, négligé par sa mère, élevé par son oncle, il prend la poudre d’escampette à l’adolescence, s’engage dans la marine marchande. Il sillonne l’Amérique sur les plateformes des trains de marchandise, fait un détour par une maison de correction, devient bûcheron, chauffeur de taxi, mécanicien, porté par une passion pour les moteurs que lui transmet son oncle et qui durera toute sa vie.
Entré au célèbre Actor’s Studio de New York en 1952, l’école d’art dramatique fondée par Elia Kazan, il fait ses débuts sur les planches de Broadway en 1955.
Les rôles s’enchaînent rapidement pour celui qui va devenir une des idoles de l’Amérique. En 1956, Steve tourne dans son premier film, Marqué par la Haine, de Robert Wise, avant d’incarner à la télévision Josh Randall, un chasseur de primes de l’Ouest américain dans la fameuse série Au Nom de la Loi, entre 1958 et 1961.
Fort de cet immense succès populaire, il va dès lors enchaîner les rôles au cinéma. Parmi ses films les plus célèbres, citons Les Sept Mercenaires (1960), aux côtés de Charles Bronson et Yul Brynner, La Grande Évasion (1963), L’Affaire Thomas Crown (1968), Bullitt (1968), Papillon (1973), La Tour Infernale (1974) ou Le Chasseur (1980), qui sera son dernier film.
Qu’il joue le rôle d’un cow-boy cherchant à venger sa famille, d’un gentleman cambrioleur des hautes sphères, d’un évadé du bagne ou d’un lieutenant de police téméraire, McQueen fascine et chacun des films dans lequel il apparaît est un véritable succès. Disparu trop tôt, sa légende n’est cependant pas prête de s’éteindre…
« Like Steve McQueen
All I need’s a fast machine
And I’m gonna make it all right«
Sheryl Crow – Like Steve McQueen – 2002