Trop emphatiques, trop immodestes, trop jeunes et déjà trop vieux.
Trop Léo Ferré mais aussi trop Bashung et Noir Désir.
Trop chanson réaliste et trop rêche de toutes parts.
Trop français, trop de mots, trop de mélodies, trop de guitares dans la nuit.
Trop de références (c’est louche), trop de rythmes binaires et d’humeurs ternaires.
Trop d’ambition oui mais trop de désolation.
Trop de littérature, trop de cris étouffés et trop de cris exprimés.
Trop de spoken word et de mélodies ampoulées, trop de mots compliqués et de tournures alambiquées.
Trop romantique et trop poétique.
Trop de choses à dire dans trop de cadre trop affiché.
Trop de jeux de mots (c’est vrai) et trop de je, de maux.
Trop Kat Onoma et trop Françoiz Breut.
Trop de Costa Concordia et trop de cravate.
Trop de moustache et trop de rimes immédiates.
Trop de bleu électrique et trop de rouge incarnat.
Et pourtant Feu ! Chatterton avance. Cinq titres au compteur, « cinq étoiles dans la nuit ».
Profitez de ce trop plein, d’autres sauront bien vous ramener au trop peu.
La page facebook de Feu! Chatterton
Leur EP est sorti le 8 septembre.
Moi lecteur je trouve ça super
Moi lecteur je trouve la chute énorme
Moi lecteur j’en redemande
Moi lecteur je te remercie
Moi lecteur je vais écouter
Moi auditeur j’ai aimé
« David, mon agent va contacter votre agent. Nous souhaiterions utiliser votre chronique comme paroles de chanson. Des millions de Dollars en jeu. »
Trêve de plaisanterie, ta chronique inspirée me donne envie d’écouter le disque. Mais j’ai peur que la musique soit moins bonne que la chronique.
Trop peur.
J’aime beaucoup ce que vous faites (et d’ailleurs, j’aime pas mal ce que fait le moustachu mais il faut se raser maintenant, ça suffit les conneries)