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Chroniques Musique

Friedrich Sunlight : Le soleil se lève à l’est

Jean-Baptiste
Par Jean-Baptiste
Publié le 1 février 2017
6 min de lecture

[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]C[/mks_dropcap]omme dit le proverbe, à quelque chose malheur est bon. Sont-ce les effets si préoccupants du réchauffement climatique qui font bénéficier, le temps de l’écoute d’un disque, la ville allemande d’Augsbourg du chaud soleil californien tempéré par les fraîches brises du Pacifique ?

C’est le label d’Hambourg Tapete Records, dont le catalogue mêle vieux briscards de la pop indé internationale (Robert Forster, the Monochrome Set, Bill Pritchard ou Martin Carr entre autres) et groupes nationaux, qui sort le premier album, éponyme, de Friedrich Sunlight. Le nom du groupe dit tout : il s’agit bien de sunshine pop en allemand. Comme le lever du jour l’été, au bord du Danube.

De la pop d’inspiration californienne, celle qui doit tout aux Zombies, Left Banke et autres Sagittarius, en allemand ?

Et pourquoi pas du zouk en inuit ou de la cold wave en créole seychellois ?

Hormis quelques exceptions comme Nina Hagen, Falco, Nena et son 99 Luftballons il y a trente ans, et les ados pénibles de Tokio Hotel, nos oreilles ne sont pas accoutumées à l’écoute de musique chantée dans la langue de Manuel Neuer. Tout juste Die Sterne a-t-il pu se faire entendre et apprécier furtivement de quelques oreilles averties en France dans les années 90.

Et bien, contre toute attente, et surtout, contre tout préjugé absurde, la combinaison fonctionne parfaitement. L’allemand, utilisé dans ce contexte harmonique, est dépourvu de la gutturalité qu’on lui attribue parfois, et se révèle, au contraire, presque voluptueux. Rappelons-nous Marlene Dietrich !

Certes, diront ceux qui ont conservé une âme d’enfant, c’est pas du jeu : Kenji Kitahama, le chanteur dandy dont le prénom et le patronyme trahissent le fait qu’il est originaire du pays du Soleil (on y revient) Levant, a en fait grandi en…. Californie. Arrivé outre-Rhin d’abord à Berlin, puis à Munich, il a poursuivi son chemin jusqu’à la capitale de la Souabe, car s’y trouvaient Bernd, Florian, Marc et Thomas, des musiciens capables de matérialiser ses rêves de jouer la musique qu’il entendait aux États-Unis.

Il faut dire que Kenji est un boulimique, lui qui participe en même temps aux Golden Eaves et Clay Hips, après avoir mené Skypark, puis les Fairways au début des années 2000 sous le nom de Brent Kenji. Friedrich Sunlight est le premier projet dans la langue d’Angela Merkel, si l’on excepte un « Fuck off » lancé dans Melodie, de ce chanteur parfaitement trilingue.

[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]t là, bingo, pendant douze morceaux, c’est un feu d’artifice jubilatoire de refrains triomphants et de splendeurs mélodiques, qui démarre sur les chapeaux de roue avec Bahnsteig A. Pas d’instruments extravagants ici, pas de cordes ou de cuivres omniprésents : on a dit sunshine pop, pas baroque pop.

Avec une basse moelleuse, un piano et quelques claviers, des guitares et surtout des chœurs, le groupe trousse des morceaux majoritairement up-tempo. Handclaps (Sommer Samstag Abend, Drei nach Zehn) et sifflottements (Mann mit Hut) viennent compléter le tableau d’une feel-good music, ou plutôt Gute-Laune-Sunshine-Musik, euphorisante.

Ces chœurs capiteux qui viennent en soutien du chant androgyne de Kenji, ou qui lui répondent en un dialogue dynamique, sont une des grandes réussites de l’album, parfaitement mises en valeur par la production lumineuse d’Andy Lewis. Vers la fin du mélodramatique Hiddensee, ils payent d’ailleurs un évident tribut aux maîtres du genre, les Beach Boys. Sur un Nicht ans Meer endiablé, les harmonies vocales font de l’œil au génial Ben Folds. Et sur le single Spuren, monument de délicatesse, ils flottent comme un nuage de lait. Les orphelins des deux premiers albums des Cardigans y trouveront certainement leur compte.

Friedrich Sunlight se pose ainsi en cousin (germain, forcément) de nos Fugu ou Orwell nationaux, érigeant une arche iridescente au-dessus du Rhin. On remarquera d’ailleurs la francophilie d’un groupe qui évoque tour à tour Jean Prouvé, Cagnes-sur-Mer, et enfin le Dôme du Goûter dans le morceau du même nom, qui commence avec une basse qui rappelle Air, le groupe, pour finir en chœurs acides évoquant plutôt Hair, la comédie musicale.

Sur Nicht ans Meer, Kenji chante malicieusement qu’il refuse de passer son été au bord de la mer avec ses copains qui partent pour Hawaï glander au bar la chemise ouverte et un verre à la main, préférant rester en ville. Il aurait pourtant bien le droit de profiter après avoir produit avec son groupe cet album paradisiaque. Alors que paraît ces jours-ci le troisième album de Brent Cash, les amateurs de pop ensoleillée  sont servis, et ils auraient bien tort de se priver de Friedrich Sunlight pour des considérations linguistiques : ceux qui resteront de ce côté-ci de la barrière de la langue en seront pour leurs frais.

Friedrich Sunlight, l’album, est sorti le 25 novembre 2016 chez Tapete Records.

Site officiel – Facebook – Twitter

 

Etiquettes2016airAllemagneAndy Lewisaugsbourgben foldsDie SterneFriedrich SunlightfuguHairkenji kitahamaNenaNina HagenOrwellpremier albumSagittariussunshine poptapete recordsthe Beach Boysthe Cardigansthe left bankethe Zombies
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