[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]n 1980, lorsque meurt Bon Scott, le chanteur d’AC/DC, on ne donne pas cher de la survie du groupe. Comment survivre à la mort de son chanteur, figure de proue s’il en est, surtout avec le coffre blues rock qu’il avait. Pourtant le groupe décide de continuer, auditionne des chanteurs, trouve la perle en la personne de Brian Johnson et sort l’album de la résurrection : Back in black, qui se vendra par millions. Superbe disque, bourré de tubes, et porté par la voix hurlante de ce nouveau chanteur, cet album est porté par deux morceaux emblématiques, Back in black et Hell’s bells. Morceau devenu mythique et reconnaissable entre tous, avec son intro au son de de la fameuse cloche de l’enfer, il a longtemps constitué le début des concerts du groupe.
Bien des années plus tard, dans les 90’s, c’est avec une surprise que l’on retrouve le morceau au répertoire live du groupe indie pop The Dandy Warhols. En effet, le groupe aime la reprise et surtout aime s’approprier des morceaux que l’on ne s’attendait pas à les voir réinterpréter. Ils se frotteront également à Ohio de Neil Young. La beauté de cette reprise réside dans la manière dont le groupe intègre un classique du hard rock à son répertoire en le transfigurant pour le rendre comparable à un morceau du groupe. Ainsi, le morceau se voit adjoindre des cuivres, du synthé…
Ce titre archi-connu devient alors un tout nouveau morceau, mais il reste toujours aussi entêtant, grâce au traitement des Dandy Warhols. Merci à eux.