[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#00475E »]A[/mks_dropcap]uteur de littérature de jeunesse reconnu, Bertrand Santini propose ici un roman étonnant : Hugo de la nuit, sorte de fable poétique et effrayante sur la vie et la mort.
L’éditeur le recommande pour des enfants de 12 ans et plus. Effectivement, la complexité du texte ne permettra pas à des enfants plus jeunes de rentrer dans l’oeuvre. À l’heure du retour des zombies sur les écrans, les morts-vivants de Santini font du bien ! Ils ne sont pas méchants pour deux sous, ou alors entre eux et seulement en paroles, se cachent sous terre, dans une grotte où ils « vivent », en attendant quoi ? On ne sait. Peut-être qu’un nouveau membre se présente ?
Hugo, lui, ne connaît pas ce monde. En revanche, le monde des adultes commence à l’atteindre, à travers ses parents. Leur domaine est menacé, surtout depuis qu’ils l’ont fermé, empêchant ainsi les chasses à courre de leur richissime voisin.
Ils se sont mis une partie du village à dos. Il y a du pétrole chez eux paraît-il, et tout le monde voudrait bien l’exploiter. Or, par chance, il y a aussi une plante en voie de disparition et donc protégée. Les parents sont inquiets, Hugo le ressent.
Son anniversaire approche, il ne s’en soucie donc pas tant que ça, d’autant que son oncle adoré est là aussi. La nuit arrive. Tout le monde dort. Un bruit réveille le petit Hugo…
Il serait injuste de vous raconter la suite. Elle se lit d’une traite ! Vous irez de surprises en surprises, d’inventions en inventions, car Bertrand Santini n’a pas de limites. Sa plume tantôt poétique, tantôt fantastique, humoristique ou terrifiante nous emporte dans un tourbillon d’émotions et d’aventures.
Et surtout, il ose. Un exemple ? Dès les deux premières pages du prologue, nous apprenons que le petit Hugo va mourir. Pour un livre destiné aux enfants, ce n’est pas si courant.
Hugo de la nuit est un formidable livre d’aventures, qui se dévore, nous surprend, nous émeut, nous étonne.
Hugo de la nuit de Bertrand Santini
Grasset jeunesse, avril 2016
Merci !!! 🙂