En ce joli samedi du mois de janvier quoiqu’un poil frisquet, me voilà sur les routes bretonnes en direction de Nantes pour aller voir Lambchop nous replonger dans leur merveilleux Nixon, sorti en l’an 2000 et parmi mes albums préférés du groupe de Nashville. Bref, vous pouvez imaginer ma joie au volant de mon bolide bien heureux de profiter de cette tournée française par Kurt Wagner et ses copains.
Après quelques heures de route, me voilà donc arriver à l’excellente salle Nantaise Stereolux. Une bière ou deux, quelques amis remarquables et nous voilà installés dans la très jolie salle, fans de la première heure ou de dernière minute.
En attendant l’arrivée de Lambchop, nous eûmes droit à une sympathique première partie en la personne de My Name Is Nobody, alias Vincent Dupas venu nous présenter quelques morceaux de son dernier album. le jeune homme est seul et timide, le public aussi, le set aura du mal à décoller malgré d’indéniables qualités, ma facétieuse voisine aura cette fulgurance culinaire : un plat de pâte auquel il manque le parmesan. Bon, aimant bien les pâtes au beurre, je passais donc un bon moment.
Venait ensuite le plat de résistance, nos 7 gaillards de Lambchop arrivent simplement, Kurt Wagner en tête et ses éternelles lunettes noires.
The Old Gold Shoe commence et c’est tout de suite magique. le son est magnifique, les musiciens impeccables, tous aussi bons les uns que les autres, chaque note est un chef d’œuvre de précision et d’émotion. Tout Nixon nous est ainsi offert entre Alternative Country et Soul, je suis en transe dès Grumpus et You Masculine You, au 7ème ciel lors de Up With People et The Petrified Florist et The Butcher Boy finiront de m’achever.
Au delà de la qualité de chaque musicien qu’on a tous envie de citer tellement ils sont bons (Cette basse, Matt !, Cette batterie, Sam et Tony, ce piano, mon Dieu, ce piano !), on est également scotché par la simplicité, la bonne humeur du groupe derrière leur chef Kurt Wagner, véritable boss à la voix fabuleuse mais qu’il poussera moins dans les aigus que sur le disque. Ils ont l’air sincèrement heureux d’être là, fiers de leur album, s’essayant maladroitement à quelques mots de français et quelques histoires drôles que la morale ne me permet pas de reproduire en ces lieux, eu égard à la jeunesse de certains de nos jeunes lecteurs.
Ils furent tellement heureux d’être parmi nous, qu’en plus de Nixon, nous eûmes droit à 4 morceaux supplémentaires dont 2 fabuleuses reprises, le Give Me Your Love de Curtis Mayfield bien sûr mais également un Young Americans de Monsieur Bowie pour boucler cette superbe soirée.
C’était tellement bien que j’ai racheté l’album puis décidé de ne plus me laver la main droite après avoir serré celle de Monsieur Kurt Wagner.
Un grand merci à City Slang, Ninie et Mario !
Nous avons eu droit à 5 morceaux en rappel à Bruxelles. If Not I’ll Just Die, Gone Tomorrow et My Face Your Ass en plus des deux reprises citées dans l’article