Dès le départ, ce disque avait tout pour me rebuter. Los Angeles Police Department, il faut bien avouer qu’on n’a pas vraiment vu pire en 2014 comme nom de groupe. Si on ajoute à ça une pochette d’une laideur à faire passer les mochettes de Daniel Johnston pour des chefs-d’œuvre estampillés Jean-Michel Basquiat, il s’en est vraiment fallu de très peu que je passe à côté. Mais je suis curieux de nature, et la curiosité n’étant pas toujours un vilain défaut, grand bien m’en a pris de tenter l’écoute.
L’homme derrière LAPD s’appelle Ryan Pollie, 25 ans, originaire de Philadelphie mais vivant maintenant à, je vous le donne en mille, mais oui, Los Angeles.
De son propre aveu, cet album est ce que l’on peut appeler une pop de chambre, Chamber-Pop dans la langue de Shakespeare, à savoir un disque écrit et réalisé dans sa chambre à coucher pour que l’auditeur puisse l’écouter dans sa propre chambre à coucher.
Ryan Pollie délivre ici un disque cotonneux, voire mélancolique, mêlant douceurs vocales et guitares fuzz avec le potard du volume vers le bas.
Malgré ses 11 titres, l’album est assez court, moins de 25 minutes au compteur. Dommage, car on en redemande.
La bonne surprise du mois chez votre disquaire depuis le 2 Septembre dernier et en écoute intégrale sur Spotify :
Je ne te remercie pas Davcom, je souhaitais passer une matinée pépère, et tu m’as donné envie de réécouter ce disque. Et donc, bien plus convaincu qu’à la première écoute, d’en écrire quelques lignes.
C’est pas bon pour la farniente que de lire Addicts 😉
😉
La Chamber-pop n’est pas de la musique écrite et réalisée dans sa chambre à coucher ça serait plutôt la définition de la Bedroom Pop.
Certes Dana. Mais c’est la définition, que lui, en a fait.