Sam Burton
Dear Departed
Partisan Records
14 juillet 2023
Découvert en 2020 avec l’album I Can Go With You, le jeune auteur compositeur interprète à la voix en or Sam Burton revient enfin pour nous offrir en plein milieu de l’été, son successeur, le sublime Dear Departed, disponible sur le très chaud label Partisan Records.
Entre temps, Sam a pris le temps de vivre et du recul avec la scène musicale, retournant vers son Utah natal, donnant coup de mains ici à retaper une maison, là à participer aux récoltes, avant de retrouver Los Angeles et mettre entre les mains magiques du producteur Jonathan Wilson, musicien lui même et producteur pour des pointures comme Angel Olsen, Father John Misty ou bien encore Erin Rae, ses folk songs composées entre deux errances.
Cela nous donne une merveille de disque et 10 chansons qui devraient vous donner la chair de poule et vous ramener vers l’âge d’or de la musique folk des années 60 et 70.
Même si on aura cesse de trouver quelques nombreux points communs avec des gens comme Nick Drake, Léonard Cohen ou Carole King, entre autres, c’est tout simplement par la classe des compositions et les superbes arrangements de Jonathan Wilson, évitant ainsi un effet passéiste pour nous mettre entre les oreilles, des sublimes chansons intemporelles, comme l’élégiaque Pale Blue Night en ouverture.
Sa voix est juste sublime, atteignant des sommets d’émotion sur Maria ou Long Way Around, tout en douceur et maestria, jamais une note de trop, jamais de suffisance, parfaitement accompagnée de quelques chœurs discrets, de délicates touches de piano et de cordes célestes.
Mélancolique voire nostalgique, Sam Burton écrit sur les amours perdues, l’enfance qui s’éloigne et le passage inexorable vers l’age adulte (Looking Back Again), proche de la fuite en avant mais profitant de chaque instant de bonheur, tel un simple coucher de soleil, le cœur plein d’espoir sur l’extraordinaire final A Place To Stay.
Dear Departed est un disque magnifique, débordant d’amour (My Love), œuvre d’un jeune artiste déjà incontournable, Monsieur Sam Burton !
et quel grand disque !!