[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]B[/mks_dropcap]eaux, jeunes et très doués, The KVB ont tout pour plaire, surtout à l’heure de la sortie de leur album le plus abouti à ce jour, le très judicieusement nommé Of Desire.
The KVB est un duo originaire de Southampton, aujourd’hui installé à Berlin, et composé de Nick Wood, alias Klaus Von Barrel et Kat Day. Klaus, c’est les guitares et le chant, Kat, les synthés.
Le groupe est tout frais, puisque créé en 2010 mais on n’a pas affaire à des feignasses, tant les 2 bossent comme 4 et enchaînent sorties sur sorties, on doit bien approcher la quinzaine de productions sous tous formats possibles et imaginables à des tirages souvent très limités en à peine cinq ans.
[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]I[/mks_dropcap]ls ont déjà produit de belles choses, on conseillera en particulier l’écoute des EP Minus One ou Out Of Body, mais depuis leur signature sur Invada Records, le label de Geoff Barrow (Portishead, Beak>), leur carrière prend une nouvelle tournure, en témoigne ce nouvel album, après l’excellent Mirror Being paru l’année dernière .
Of Desire a d’ailleurs été enregistré à Bristol dans les studios de Geoff Barrow, puis mixé par Sonic Boom mais cela reste un album concu, créé et produit à deux.
Musicalement, The KVB mélange post punk, pop synthétique, psychédélisme et shoegaze. Pour faire simple on pourrait parler d’un croisement entre A Place To Bury strangers et Death In Vegas, pour faire le malin, on pourrait se dire qu’ils auraient pu s’appeler The Soft Moon Duo…
[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]eur nouvel album est un condensé de leurs précédentes expériences, mais les joujoux synthétiques de Geoff Barrow à disposition, les 2 tourtereaux donnent de l’ampleur à leurs compositions et instaurent une atmosphère encore plus lourde et tendue.
Of Desire s’articule en trois parties, tout d’abord une phase darkwave, martiale et sombre, une suite plus pop gothique, entre Cure et Sisters Of Mercy pour finir sur des compos shoegaze plus lentes et évanescentes.
Certes, le disque ne brille pas par son originalité, ici New Order circa Movement, là Jesus & Mary Chain ou encore Spacemen 3 ou Front 242, mais The KVB ingurgite avec talent leurs influences et nous offre un album brillant de bout en bout.
On a même quelques hits potentiels comme le sexy Never Enough ou l’impressionnant In Deep. White Walls et Night Games vous entraînent sur les dancefloors, les lunettes noires indispensables et la camisole de force planquée dans un coin.
Of Desire est une perle de noirceur sensuelle aux influences bien digérées, le genre de disque qui s’incruste rapidement sur votre platine pour ne plus la lâcher. C’est disponible chez Invada records/Pias Cooperative depuis le 11 mars.
Si vous voulez découvrir The KVB sur scène ça tombe plutôt bien en ce moment car ils sont en tournée en France :
21 mars @ L’Aeronef, Lille
22 mars @ La Laiterie Strasbourg
23 mars @ Le106, Rouen
24 mars @ La Maroquinerie, Paris / Route du Rock Session
25 mars @ Le Manège, Lorient
26 mars @ Festival Assis Debout Couche, Nantes
27 mars @ Le Phare, Limoges
2 avril @ Le Spot, Nîmes
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