[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 La semaine du 10 mai 2021 chez votre libraire 📆
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Au prochain arrêt de Hiro Arikawa, traduit du japonais par Sophie Refle
Paru chez Actes Sud
Au Japon, sur la ligne reliant Takarazuka à Nishinomiya, au gré des huit gares que dessert le train aux wagons rouges, plusieurs passagers montent et descendent, chacun avec son histoire, chacun perdu dans ses pensées et dans les nœuds de son existence. Nous les rencontrons à l’aller, nous les retrouverons quelques mois plus tard au retour. Dans ce décor invariable, et pourtant mouvant, des vies vont ainsi s’entrechoquer et être profondément changées… pour le meilleur. À chaque arrêt, de nouveaux passagers s’installent, se parlent, se lient. Et, d’un trajet à l’autre comme d’une saison à l’autre, le lecteur se fait l’observateur des paysages nouveaux et des multiples trajectoires qu’auront prises ces destins croisés. Tels les wagons attachés les uns aux autres dans l’alignement parfait des rails, le livre se construit sur une chaîne d’événements où tous les personnages finissent par être durablement connectés d’une manière ou d’une autre. Plus qu’une ode au voyage, ce roman choral de Hiro Arikawa est une invitation à l’arrêt sur soi-même, en même temps qu’un éloge de l’imprévisible. Et de ces rencontres qui, si l’on ne s’en défend pas, font que des êtres de passage peuvent bouleverser le cours de nos vies.
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Rendez-vous au paradis de Heine Bakkeid, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier
Paru chez Les Arènes / Equinox
Après avoir quitté la police, survécu à plusieurs tentatives de suicide et à une tentative de meurtre, Thorkild Aske se voit présenter un choix étrange par son psy : rejoindre un atelier de fabrication de chandelles financé par l’agence pour l’emploi ou participer à une mission de documentation pour une autrice de polar, Milla Lind. Le choix est vite fait !
Thorkild se penche sur la disparation de deux adolescentes et rassemble les informations qui doivent servir de toile de fond au roman tant attendu de Milla Lind. Un jeu de faux-semblants commence. La mission de documentaliste vire au cauchemar. Thorkild devra se laisser entraîner par les obsessions d’une autrice qui a bien des secrets, et retrouver des paysages qu’il déteste par-dessus tout.
Des salons pas si feutrés d’une autrice de romans à succès aux paysages du Grand Nord norvégien qu’il abhorre, cette deuxième aventure de Thorkild Aske joue allègrement de l’angoisse et de l’humour noir, du personnage de flic borderline à la fabrication d’un bon thriller.
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Le Métier d’écrivain de Hermann Hesse, traduit de l’allemand par Nicolas Waquet
Paru chez Rivages
« Etre écrivain, c’est être lecteur. Lecteur des autres, lecteur de soi, lecteur de tout : des ouvrages des hommes comme des œuvres de la nature.
Alors, comment bien lire et bien écrire ? Qu’est-ce qu’un bon texte, une bonne critique ? Quelles sont les peines et les joies que son métier réserve à l’écrivain ? Autant de questions que Hermann Hesse n’a jamais cessé de se poser, la plume à la main, questions qu’il soulève et auxquelles il répond au détour de cinq textes qui éclairent sa pratique et jalonnent sa carrière. » (Extrait de la présentation)
Hermann Hesse, romancier, poète, peintre et essayiste allemand puis suisse, est né à Calw, en Allemagne le 2 juillet 1877 et mort à Montagnola en Suisse le 9 août 1962.
On lui doit, entre autres, Siddharta, Le Jeu des perles de verre et Le Loup des steppes, roman culte des années 60 et 70.
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Annotations de John Keene, traduit de l’anglais par Stéphane Vanderhaeghe
Paru chez Cambourakis
Première œuvre de John Keene, Annotations est à la fois un geste autobiographique, le portrait d’une ville – Saint-Louis, dans le Missouri –, et une série d’improvisations proches du jazz, qui agglomèrent images, sensations, références musicales et littéraires, et sentences atteignant parfois un haut degré d’abstraction. Le livre relate l’enfance d’un garçon noir de la classe moyenne qui naît en 1965 – l’année des émeutes de Watts –, grandit dans un quartier du centre-ville, puis de la banlieue de Saint-Louis – gentrification oblige –, puis finit par entrer à Harvard. Ses préoccupations intellectuelles, son intérêt croissant pour la littérature et la poésie, le distinguent bientôt de ses camarades. L’énigme du corps et du désir, qu’il apprend peu à peu à déchiffrer, l’éloigne également d’une norme dont son cheminement singulier l’affranchit. Dans une prose dense, cadencée, souvent allusive, qui multiplie les échos et les registres de langue, John Keene signe un premier roman audacieux, qui préfigure par bien des aspects son œuvre majeure, Contrenarrations.
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Un Oiseau de feu de Susan Sellers, traduit de l’anglais par Constance Lacroix
Paru au Mercure de France
John Maynard Keynes est le célèbre économiste dont les gouvernements britannique, américain et même soviétique s’arrachent les conseils. À quarante ans passé, lui qui n’avait connu jusque-là que des liaisons homosexuelles est tombé amoureux fou de la danseuse étoile des Ballets Russes, Lydia Lopkova. La belle Lydia Lopkova, qui à dix ans dansait Casse-Noisette devant le tsar Nicolas II, est devenue une star au fil d’une carrière professionnelle et amoureuse mouvementée. Leur liaison improbable, puis leur mariage, inattendu, à Londres en 1925, stupéfia et émut l’Angleterre, en particulier leurs amis du fameux Groupe de Bloomsbury, dont Virginia Woolf, qui commença par s’y opposer… Voici leur histoire.
Susan Sellers enseigne la littérature anglaise à l’université St Andrews, en Écosse. Romancière à succès, elle est l’auteur de Vanessa et Virginia, traduit en dix-sept langues, inspiré de la relation parfois tumultueuse entre Virginia Woolf et sa sœur Vanessa Bell.
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La Cavale de Jaxie Clackton de Tim Winton, traduit de l’anglais par Jean Esch
Paru chez Gallimard, « La Noire »
Quand Jaxie voit son père écrasé sous le pick-up — le cric a lâché —, il sait que tout l’accuse : en ville, personne n’ignore qu’il haïssait Clackton senior, ivrogne borgne qui cognait sec. Alors Jaxie trace droit devant lui, crevant de trouille et bientôt de soif puis de faim dans l’immensité éblouissante du lac salé. Soudain, une cabane. Pour Jaxie, un rien parano, le vieux schnock qui l’habite est forcément un ennemi. Entre le prêtre défroqué solitaire et l’adolescent rebelle s’installe un rituel de cohabitation façon chat et souris, chacun étant persuadé que l’autre représente une menace.
Pourtant, le vrai danger est ailleurs.
Dans ce désert peuplé d’eucalyptus rabougris et de rares kangourous, le silence et une sécheresse torride règnent, contribuant à faire de la cavale de Jaxie une épreuve initiatique d’une violence sourde.
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