Le point commun entre The Jazz Butcher, Marlon Williams et Wild Beasts ? Ils aiment tous les trois un grand classique extrait de « Low » et ils vous expliquent pourquoi.
The Jazz Butcher : “Sound And Vision”
Pat Fish : Ma chanson préférée de Bowie ? J’en ai beaucoup, mais c’est souvent “Sound and Vision” que je choisi. A l’époque de la sortie de « Low », j’habitais avec un ami dans un appartement dans les hauts étages de la Cromwell Tower dans le Barbican. Nous étions incapables de commencer la journée, de quitter l’immeuble ou toute autre chose sans écouter “Sound and Vision”. L’énergie, la simplicité, la clarté qui se dégagent de ce titre sont incroyables.
Marlon Williams : “Sound and Vision”
C’est le premier morceau que j’ai acheté avec mon propre argent à l’âge 7 ou 8 ans. Ma grand mère me gardait ce jour là et il y avait un vide grenier juste en face de chez elle. Il y avait ce single dont la pochette se démarquait dans un bac de disques d’occasion rempli de disques des années 60. Je l’ai acheté sans savoir ce que c’était. Quand mon père est venu me cherché il a remarqué le disque et m’a dit qu’il avait joué “Sound & Vision” au synthé avec son groupe quand il était plus jeune. Il m’a dit que le solo de synthé est super dur à jouer. Et puis je n’ai plus rien écouté de Bowie avant l’adolescence. J’avais entre temps perdu mon single. Quand j’ai entendu cette chanson à nouveau j’ai eu l’impression de faire un saut en arrière dans mon passé.
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Wild Beasts : “Sound and Vision” & “Blackstar”
Hayden Thorpe : “Sound and Vision” qui est une chanson joyeuse qui donne l’impression d’avoir été réalisée sans effort. Et pourtant saisir le bonheur est ce qu’il y a de plus difficile en musique. Aborder des sujets tristes est tellement plus facile. Ce titre célèbre l’amour et la vie de façon brillante.
Tom Fleming : “Blackstar”. Le jour où Bowie est mort nous étions au Texas pour enregistrer notre nouvel album. Notre producteur, John Congleton est un fan absolu de Bowie. Nous avons passé ce titre et c’est une des chansons les plus complexes que j’ai jamais entendue. C’est un titre sombre mais pourtant accrocheur malgré sa structure tordue. C’est aussi libre que du Scott Walker.
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