Addict CultureAddict Culture
Font ResizerAa
  • Accueil
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Interviews
    • Addict Report
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Lampes de poche
    • Rencontres
    • BD
    • Poésie
    • Documents
      • Biographies
    • Les prix littéraires
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Écrans
  • La vie d’Addict-Culture
    • Newsletter
    • Contact
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Devenir rédacteur ?
    • Pourquoi Addict-Culture ?
Font ResizerAa
Addict CultureAddict Culture
Recherche
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Addict Report
    • Interviews
    • Jour de reprise
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Une semaine en romans
    • BD
    • Documents
    • Rencontres
    • Les prix littéraires
    • Poésie
    • Revues
  • Écrans
    • Séries
    • Cinéma
    • Interviews
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Scènes
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre
  • La vie d’Addict-Culture
  • Informations
    • Pourquoi Addict-Culture ?
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Contact
    • Devenir rédacteur ?
    • Newsletter
    • Politique de confidentialité – RGPD
MusiqueRétrorama

27 novembre : 1990, sortie de « Pills ‘N’ Thrills And Bellyaches » des Happy Mondays

French Godgiven
Par French Godgiven
Publié le 26 novembre 2019
8 min de lecture
Pills 'N' Thrills And Bellyaches
« I’d like to teach the world to sing in perfect harmony/
Cut it up in tiny little bits and give it all away for free. »
(« Je voudrais apprendre au monde à chanter en parfaite harmonie /
Le découper en petits morceaux et tous les distribuer gratis. »)
Happy Mondays, Harmony

 

[dropcap]S[/dropcap]ur le papier, rien ne prédestinait particulièrement la bande des allumés mancuniens Happy Mondays à un statut de pop stars : formé à l’aube des années 80 autour des frères Shaun et Paul Ryder, ce groupe semblait voué à rester scotché à son quartier de Salford, dans les marges d’un underground déjà bien encombré par un certain nombre de formations génériques, dont la signature sonore se bornait à la grisaille post-punk qui caractérisait outre-Manche les années Thatcher.

C’était sans compter sur l’intuition du visionnaire Tony Wilson, patron du mythique label Factory Records, qui les signera en 1985, ayant flairé la singularité de cette bande de délinquants juvéniles et leur possible représentativité d’une classe ouvrière désœuvrée rêvant d’un monde meilleur et pailleté, fut-ce au travers de la pratique chronique d’une défonce homérique. Si les deux premiers albums du groupe, pourtant produits par le légendaire John Cale, jadis pilier du Velvet Underground, puis le génial Martin Hannett, responsable du son puissant et spacieux de Joy Division, ne rencontreront qu’un succès d’estime, la trajectoire des Happy Mondays prendra un tour nettement plus triomphal avec la sortie fin 1989 du maxi Madchester Rave On, qui ira jusqu’à donner son titre à un mouvement musical conséquent, dont la formation sera le fer de lance aux côtés de leurs compatriotes The Stone Roses. 

Mais plus encore qu’au travers des quatre titres sauvages qui composèrent ce EP dantesque et fondateur, c’est avec plusieurs remixes telluriques que les Happy Mondays allaient inscrire leur nom au bastion des groupes importants du moment. C’est notamment en incorporant au martial Hallelujah des chœurs grégoriens évocateurs et une rythmique house des plus obsédantes, que les DJs Andrew Weatherall et Paul Oakenfold, épaulés par l’ingénieur du son Steve Osborne, allaient non seulement réinventer le son du groupe mais également poser les bases d’une révolution culturelle d’envergure, mêlant la fierté électrique et insulaire de l’indie pop d’alors aux charmes indolents de la dance music la plus efficace et galvanisante.

À la suite logique de cette double réussite, tant sur le plan artistique que populaire, la réalisation du troisième véritable album des Happy Mondays sera confiée au tandem Oakenfold/Osborne, permettant au groupe de confirmer son importance séminale tout en accroissant d’un cran son épatant succès commercial : précédée en mars puis octobre de deux singles qui atteindront tous deux la cinquième place des charts nationaux britanniques, la parution en novembre 1990 du très attendu Pills ‘N’ Thrills And Bellyaches fera figure d’événement incontournable.

Et il faut dire que derrière les deux tubes que furent le chaloupé Step On, chipé à l’oublié John Kongos, et le lumineux Kinky Afro, au refrain calqué sur le fédérateur Lady Marmalade de Patti LaBelle, le disque avait de sacrés arguments à faire valoir.

Si l’influence des musiques noires, du funk le plus torride à la disco la plus euphorique, était jusqu’alors une simple évocation souterraine et subliminale sur les précédents efforts des Happy Mondays, les malicieux Oakenfold et Osborne se sont appliqués à la faire exploser au grand jour, sans pour autant trahir la dimension essentiellement rock de leur musique. Ainsi, le riff tranchant et acide de God’s Cop se pare d’une rythmique irrésistiblement dansante, insistante et implacable, tandis que la syncope féline du flamboyant Loose Fit allait devenir un passage obligé et incontournable de tous les concerts à venir du groupe.

Si la progression chatoyante et hypnotique de Donovan semble marquer une inflexion dans la dureté du propos sonore, ce n’est que pour mieux exploser dans un final aussi foudroyant que cohérent. Quant à la grandeur épique du groove de Dennis And Lois (dont la cocotte funky inspirera d’ailleurs The Edge, guitariste de U2, pour les bases d’un certain Until The End Of The World quelques mois plus tard), la sensualité exacerbée du dragueur Bob’s Yer Uncle, magnifiée par les feulements de la magnétique Rowetta, ou la langueur psychédélique du sublime Harmony, elles attestent toutes d’un soin inédit porté aux structures et aux arrangements d’un groupe de voyous auxquels il suffisait de donner un cadre d’une précision paradoxalement libératrice pour les voir tutoyer les étoiles.

Malheureusement, comme le titre du disque l’anticipait avec une prescience troublante, après les pilules et les frissons vinrent les maux d’estomac : on passera vite sur la suite des événements, nettement moins glorieuse, qui verra le groupe ruiner son label avec l’enregistrement à rallonge d’un quatrième album s’avérant à l’arrivée poussif et inégal, et dont l’accueil critique glacial mènera à sa séparation dans des conditions aussi tristes que visiblement inévitables. Au cours des dernières décennies, Shaun Ryder et l’emblématique danseur Bez reformeront les Happy Mondays pour de juteuses tournées qui confirmeront, si besoin était, que la marque qu’ils ont laissée dans l’inconscient collectif, par leur musique aussi frontalement hédoniste qu’insidieusement poétique, est toujours aussi brûlante que du temps de leur âge d’or passé.

Pour sa part, si Pills ‘N’ Thrills And Bellyaches n’est peut-être pas à proprement parler le « meilleur » album du groupe (je réserve encore, trente ans après, cette accolade au titanesque Bummed de 1988, qui portait déjà toutes ces obsessions derrière un impressionnant mur du son, certes quelque peu opaque pour l’auditeur non aguerri), il est sans conteste le plus « important » : trois décennies après sa parution, on cherche encore, au sein de ses héritiers britanniques, un digne équivalent à sa verve décomplexée, sa paillardise roublarde et sa ferveur addictive.

[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »10″]

[one_half]

 

Pills ‘N’ Thrills And Bellyaches des Happy Mondays

est sorti en CD, cassette et vinyle le 27 novembre 1990 via le label Factory Records

 

 

Facebook Officiel – Twitter – Instagram

[/one_half][one_half_last]

 

[/one_half_last]

Etiquettes1990baggy soundBezFactory RecordsGary Whelanindie-popKinky AfroManchesterMark Daypaul davisPaul OakenfoldPaul RyderPills 'N' Thrills And BellyachesRowettaShaun RyderStep OnSteve OsborneTony Wilson
Partager cet article
Facebook Pinterest Whatsapp Whatsapp Email Copier le lien Imprimer
Aucun commentaire Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Le son du jour

Olivier Rocabois
Olivier Rocabois – All the Suns
Beachboy
Par Beachboy
8 juillet 2025

Annonce

La playlist du moment

playlist
Playlist de l’été 2025 #01
Lilie Del Sol
Par Lilie Del Sol
28 juin 2025

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

facebook
Facebook
youtube
Youtube
instagram
Instagram
spotify
Spotify
twitter
Twitter
deezer
Deezer

Mort à la Poésie - Le podcast

Épisode 119 : Marie HL
Barz
Par Barz
18 janvier 2025

Addict-Culture a besoin de vous !

Avez-vous lu ?

tropical fuck storm
Tropical Fuck Storm, l’ouragan austral
Brèves de Platine
The Reds, Pinks & Purples
The Reds, Pinks & Purples, le jardinier mélancolique
Brèves de Platine
Da Capo, de la lumière à l’ombre
Brèves de Platine
leonie pernet
Léonie Pernet – Le Pas De L’Au-Delà
Le son du jour

Étiquettes

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2023 2024 Actes sud Actu actualité album album 2015 angel olsen article automne automne2023 automne2024 bandcamp bande dessinée Barz Diskiant BD beachboy chronique chroniqueur cinema clip concert critique culture David Bowie deezer del Differ-ant dominique a Editions Métailié electro facebook festival Fire Records folk gallimard hiver hiver2025 holy(me) interview kevin morby lectures à voix haute le parisien libraire librairie lilie liliedelsol littéraire littérature Live livre livres Modulor music musique Nantes new music nouveautés musique nouvel album paris pias playlist podcast poem poetry polar pop poème Poésie presse printemps printemps2024 printemps2025 rentrée 2023 rentrée2024 rentrée 2024 rentrée Littéraire Rentrée littéraire 2017 rock roman sharon van etten single sol spotify spring2024 spring2025 Sufjan Stevens summer summer2025 Tout un poème twitter youtube

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Sur le même thème

Le son du jour

Thurston Moore – Cantaloupe

23 septembre 2020
Ricardo Dias Gomes - Precipicio
Le son du jour

{Le Son Du Jour} : Ricardo Dias Gomes – Precipicio

19 septembre 2018
Musique

Festival Indigènes à Stereolux ça commence demain !

21 mai 2014
Chroniques Musique

The Bride ou les noces funèbres de Bat For Lashes

30 août 2016

Informations

  • Pourquoi Addict-Culture ?
  • Soutenez Addict-Culture !
  • La Team
  • Devenir rédacteur
  • Contact
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité – RGPD

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Facebook

Tous droits réservés -Mentions légales et Politique de confidentialité. - Addict-Culture 2023

Ne ratez plus nos publications !
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes les infos d'Addict-Culture !
loader

musique
litterature
tout addict

J'accepte la politique de confidentialité*
Environ 1 publication par mois. pas de spam, désinscription à tout moment
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?