[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J[/mks_dropcap]e me souviens très bien de l’opinion toute faite que j’avais des Pink Floyd avant de vraiment les écouter. Il faut dire qu’à l’époque j’étais à fond dans les Pixies, My Bloody Valentine, « musiques par comme les autres » ainsi que les appelait l’ami Bernard Lenoir.
Des gentils camarades tentaient vainement de convaincre que les Floyd c’était pas mal. Je restais dans l’image d’un groupe grandiloquent, avec des mises en scène qui ne me disaient rien et puis, il faut bien le dire, je pensais qu’il s’agissait d’un groupe de vieux. Pourtant j’en écoutais bien quelques uns des groupes de vieux: King Crimson ou les Beatles. Mais non, j’avais décidé de faire une allergie aux Floyd.
Alors quand un pote m’a dit qu’il allait voir The Wall au ciné arts essais de mon bled, j’ai gentiment décliné l’invitation. Quand il m’a précisé qu’il y allait avec sa petite copine et sa sœur, mon intérêt a soudain grandi. J’aimais bien sa sœur. Pourtant, ce soir là, je n’ai eu d’yeux que pour le film, pour Bob Geldof et pour la musique de Pink Floyd, ou plutôt la musique de Roger Waters (car à part The Wall, je continue, bientôt trente ans plus tard, de bouder les Floyd mais j’ai une affection particulière pour Waters).
Bref, le film m’a scotché, les paroles m’ont terrassé et j’ai acheté l’album le lendemain ! Il est passé beaucoup, beaucoup sur ma platine et je l’ai encore aujourd’hui. J’ai même écouté la quatrième face en entier. Si, si. Je vous promets. J’avoue même qu’à un moment, c’était ma face préférée.
Merci donc à mon copain de m’avoir traîné voire ce film. Quant à sa sœur, je ne sais plus si elle a aimé ou pas !
Listen » shine on you crazy diamond » this one is the best !