Avertissement : cet article a été rédigé avec toute la subjectivité d’une groupie dont le fanatisme a débuté lors d’un concert dans la ville du Mans le 10 octobre 1998.
Aujourd’hui, nous fêtons l’anniversaire de Neil Hannon, tête pensante de The Divine Comedy, groupe pop né dans les années 90.
Neil Hannon, c’est d’abord une voix, un coffre. C’est un crooner qui se laisserait emporter par des envolées lyriques grandiloquentes. C’est David Bowie qui rencontrerait Burt Bacharach. C’est la finesse de Mozart qui croiserait la puissance de Beethoven… Comment ça j’en fais trop ?
Avec The Divine Comedy, Neil Hannon a expérimenté plusieurs variantes de la pop (avec des propositions folk, ou électro) mais il excelle particulièrement dans la pop symphonique, s’entourant d’instruments classiques : violons, clavecins, piano, cuivres…
Avec son side project The Duckworth Lewis Method, il collabore avec Thomas Walsh pour deux opus avec pour thématique le cricket, sport national britannique. L’occasion de mettre en avant une certaine dose d’humour dans une pop « vintage ».
D’ailleurs il n’aura cessé de multiplier les partenaires musicaux : de Yann Tiersen, à Valérie Lemercier, en passant par Air ou Ute Lemper.
Neil Hannon, c’est un orfèvre de la pop qui ne se prend jamais au sérieux et ne s’interdit rien, surtout pas de changer de style, ou d’aller parfois trop loin.
Je vous avais aussi dit que le monsieur était beau ?