[mks_pullquote align= »right » width= »255″ size= »16″ bg_color= »#baa627″ txt_color= »#ffffff »]
8 épisodes – 60 minutes
auteurs : Giacomo Battiato, Umberto Eco, Andrea Porporati, Nigel Williams
réalisateur : Giacomo Battiato
production : 11 Marzo Film, Palomar, Rai Fiction
distribution : John Turturro, Rupert Everett, Fabrizio Bentivoglio, Damian Hardung, Michael Emerson, James Cosmo, Richard Sammel
Diffusée à partir du 4 mars sur Rai Uno, et à partir du 5 mars sur OCS
[/mks_pullquote]
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#baa627″]U[/mks_dropcap]n des titres les plus célèbres d’Umberto Eco, Le Nom de la Rose, trouve enfin le chemin de l’adaptation en série télévisée. Le défi à relever n’est pas des moindres : faire oublier l’adaptation cinématographique des plus populaires réalisée par Jean-Jacques Annaud en 1986, et surtout effacer l’empreinte de Sean Connery dans le costume de Guillaume de Baskerville.
Pour accomplir cette mission, les producteurs ont tout misé sur l’excellent John Turturro, toujours prêt à entrer dans la peau de personnages compliqués, souvent loin d’être offerts. Il chausse donc les sandales de Guillaume de Baskerville dans cette enquête médiévale au cœur de l’Inquisition qui confrontera dominicains et franciscains dans une lutte théologique masquant à peine les jeux de pouvoir entre le Pape Jean XXII et l’Empereur Louis IV.
Tout commence avec la découverte d’un manuscrit narrant les aventures dans ses jeunes années d’un moine nommé Adso da Melk, et son expérience en tant que novice aux côtés de son mentor Guillaume de Baskerville. En arrivant dans un monastère bénédictin du nord-ouest de l’Italie, tous deux se voient mêlés à une série de meurtres mystérieux.
L’expérience monastique et ses rites quotidiens en toile de fond, associée aux hommes présentés tels qu’ils sont malgré la toge, entraîne de nombreuses occasions d’interrogations philosophiques et morales autour du dogme des religions, de leur représentation et représentants.
Dans le rôle d’Adso (interprété dans le film par un tout jeune Christian Slater), un très jeune comédien allemand du nom de Damian Hardung. Face à eux, l’implacable Bernardo Gui, inquisiteur de l’ordre des Dominicains, joué par Rupert Everett.
Peu de temps avant sa disparition, Umberto Eco a pu travailler sur l’adaptation télévisée, ce qui ajoute encore au fait que Le Nom de la Rose soit une série très espérée.