[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]C[/mks_dropcap]’est donc l’heure du deuxième album pour Annelotte De Graaf, jeune musicienne néerlandaise qui se produit sous le nom d’Amber Arcades.
Deux ans après Fading Lines chroniqué ici, elle nous offre European Heartbreak, qui vient confirmer tout le bien qu’on pouvait en penser lors de sa découverte.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]nregistré aux États-Unis, entre Los Angeles en compagnie de Chris Cohen et Richmond avec Trey Pollard, déjà croisé aux cotés de Matthew E. White et Natalie Prass, la jeune Hollandaise native d’Utrecht s’interroge sur l’Europe, son avenir, sa place dans le monde, entre Brexit et amours romantiques.
Son univers continue de se balader entre dream pop à la Camera Obscura et indie rock pour 11 chansons, charmantes et parfaitement ciselées, joliment soutenues ici et là par quelques cordes et cuivres bienvenus.
Il suffit d’écouter l’envoutante Simple Song en ouverture pour s’en convaincre :
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]a suite confirmera tout le talent d’Amber Arcades, sa belle voix qui rappelle celle de Trish Keenan de Broadcast et ses compositions qui semblent prendre de l’ampleur à chaque écoute, comme les essentiels Hardly Knew ou Goodnight Europe.
Le disque atteint même des sommets sur le fabuleux Something’s Gonna Take Your Love Away et son refrain touché par la grâce.
Amber Arcades s’insinue doucement entre nos oreilles et se dévoile peu à peu, nous offrant au final un album tout en nuances et au charme délicat mais tenace.
European Heartbreak est disponible depuis le 28 Septembre chez Heavenly