[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]M[/mks_dropcap]on meilleur boulot jusqu’ici…non sans un certain humour, Andrew Bird place la barre assez haut avec son nouvel album intitulé My Finest Work Yet. À voir la pochette, il semble que l’effort fut violent et non sans conséquences !
C’est d’autant plus remarquable qu’on en arrive à la même conclusion à l’écoute de ces 10 nouvelles chansons toutes aussi superbes les unes que les autres !
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]nregistré en Californie aux studios Barefoot Recordings à Los Angeles en compagnie de Paul Butler, musicien chez The Bees et collaborateur de Devendra Banhart entre autres, My Finest Work Yet nous dévoile notre oiseau siffleur et chanteur en pleine forme, entouré par un joli parterre de musiciens entièrement portés par l’envie de faire honneur aux splendides mélodies d’Andrew Bird, les guitaristes Mike Viola ou Blake Mills en tête.
Si la chamber pop élégiaque de Bird vous donne la sensation de voyager, euphorique, dans les nuages, les paroles ne tardent pas à vous refroidir, le musicien de Chicago porte un regard triste et désabusé sur le monde qui l’entoure.
Il a beau titiller la mythologie grecque à coups de Sysyphus ou Olympians, il n’en reste pas moins un témoin privilégié d’une sombre époque, clairement symbolisée par l’élection de Trump.
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]es deux premiers singles, Sisyphus et Bloodless, qui d’ailleurs s’enchaînent en début de My Finest Work Yet nous avaient tout de suite donner le sentiment de retrouver le Andrew Bird du début des années 2000, entre Weather Systems et Armchair Apochrypha.
Orchestrations luxueuses, sifflements joyeux, douce mélancolie, le gaillard démarre fort et tutoie les plus grands, entre folk, pop et jazz. La suite confirmera le sentiment de toucher là un splendide album, de l’aérien Olympians à l’envoutant Fallorun.
Archipelago ou Manifest nous rappellent la prédilection d’Andrew Bird pour le violon et s’inscrivent dans ses plus beaux morceaux, portés bien entendu par cette voix magnifique et que dire du parfait Don The Struggle, croisement envoutant de Bob Dylan et XTC.
Andrew Bird nous fait le plaisir de nous offrir son My Finest Work Yet, album enchanteur remarquablement interprété !
À bien noter sur vos tablettes, son passage à Paris, le 14 juin 2019 au Trianon, immanquable bien sûr !
Andrew Bird – My Finest Work Yet
disponible depuis le 22 mars chez Loma Vista.
Comme toujours avec Andrew Bird, l’élégance est au rendez-vous. Et la conscience politique lui sied plutôt bien.
Je l’ai un peu perdu de vue