[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#51c47d »]J[/mks_dropcap]e vois arriver gros comme une maison le moment de solitude quand j’irai vérifier si ma petite chronique de Jesus White de Béret a déchaîné les foules et explosé les ventes d’un disque et d’un artiste que même les monstrueux GAFA ne semblent pas connaître.
Même pas peur comme dirait l’autre, je tente donc l’aventure de vous toucher quelques mots à propos d’un jeune homme qui le mérite assurément.
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#51c47d »]I[/mks_dropcap]l le mérite d’autant plus que, dès le départ, il cumule quelques difficultés, à commencer par un choix de pseudo qu’on aurait aimé gentiment lui déconseiller. Ce n’est pas parce que tu aimes la France en général et Françoise Hardy en particulier, qu’il faut taper dans les gros clichés, même si tu viens de l’autre côté de l’océan Atlantique !
Il faut dire que notre natif de Seattle sait depuis tout petit l’importance d’un nom facile à porter, puisque son nom à la ville est Ian Kurtis (oui, oui avec un k !) Crist…
On n’en sait pas beaucoup plus sur le jeune homme, on lui imagine des parents à l’humour particulier et on essaye de dénicher ses 2 premiers disques qui eux-mêmes démontrent un sens du marketing très développé.
Avant Jesus White, Béret a en effet sorti Emmenagogue Hotel (Selfish Place Of Pain) en 2018 et Popularized Architectural Movement en 2016. Il s’était auparavant fait la main avec divers groupes de la scène noise rock de Seattle, dont Health Problems, pour les plus connus d’entre eux…
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#51c47d »]J[/mks_dropcap]’ai l’air de me moquer mais je redeviens sérieux dès que je pose sur la platine ce Jesus White, car c’est un sacrément bon disque, qui ravira tous les fans de post-punk et de noise rock.
Intro à la Sonic Youth, voix caverneuse, l’album commence superbement avec Beauty In Perversion, avant que White Hole nous rappelle que Preoccupations étaient si bons quand ils s’appelaient Viet Cong. L’album se plonge dans une noirceur toute velvetienne sur le plus expérimental Solace avant de se reposer sur le très mélodique Book Of Hera.
Le disque continue ainsi, tout en élégance sophistiquée et tension palpable, qui fait que l’on sort fort impressionné de l’écoute de ces 9 titres, qui nous permettent de découvrir un type drôlement doué, très bon chanteur (Time Like Fluid), qui s’adonne d’ailleurs facilement au spoken word et, pas maladroit non plus, guitare en main.
On pourrait même dire que Fade Out The World a tout du petit tube indé voire plus. Décidément, Béret mérite qu’on s’intéresse à lui et fait une entrée fracassante dans mes artistes à suivre avec cet excellentissime Jesus White !
Béret, drôle de nom pour un musicien de Seattle, qui nous offre, avec Jesus White, un chouette disque post punk à découvrir d’urgence !
[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »20″]
[one_half]
Jesus White de Béret
est disponible depuis le 18 octobre chez Born Yesterday Records
[button color= »pink » size= »small » link= »https://beret.bandcamp.com/music » icon= »fas fa-bold » target= »true » nofollow= »false »]andcamp[/button]
[/one_half][one_half_last]
[/one_half_last]
[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »20″