[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J[/mks_dropcap]e vous propose une petite escapade à Lyon pour partir à la découverte de l’univers singulier de Bess Of Bedlam et de Folly Tales, son tout premier album.
Derrière ce drôle de nom inspiré d’un hôpital psychiatrique londonien déjà mis en musique par Henry Purcell, se cache Fanny L’Héritier, déjà aperçue et entendue chez les excellents Odessey & Oracle, dont nous vous avions parlé ici. Au passage, on ne saura trop vous conseiller l’écoute de leur album suivant, Speculatio, sorti en novembre dernier.
Revenons donc à Fanny et son Bess Of Bedlam, cour des miracles qui puise ses origines dans le folk anglais des 70’s ébloui par les harmonies pop psychédéliques californiennes de la fin des années 60.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]A[/mks_dropcap]u fil de ces 9 chansons, Bess of Bedlam, accompagnée par Guillaume Medioni, met sa malle magique (pianos classiques et électromécaniques, guitares acoustiques et électriques, banjo, dobro, synthétiseurs analogiques) à disposition de petites pièces musicales étonnantes et charmantes comme une balade au bord de l’eau, pendant laquelle on croiserait de drôles de petites bêtes de toutes les couleurs.
The Poet, The Clown et The Painter pour compagnons de virée, nous finirons Weirdos, bien incapables de comprendre tout à fait ce qui nous est arrivé, mais de la joie plein les yeux et les oreilles.
Ambiance mélancolique voire inquiétante portée par le joli filet de voix de Fanny, quelques bizarreries sonores de-ci de-là, Folly Tales est un enchantement et une petite folie fascinante.