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Possible Humans – Everybody Split
sorti le 2 août 2019 chez Trouble in mind Records
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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]O[/mks_dropcap]riginaires de Melbourne, Possible Humans ont sorti en plein cœur de l’été l’excellent Everybody Split, qui devraient ravir tous les fans du mythique label Flying Nun Records ainsi que les amateurs des Feelies ou les premiers REM.
Bien que créé en 2012, le groupe composé autour des frères Hewitt (Steve, Adam et Mark) et complété par Leon Cranswick et Samuel Tapper a pris son temps et ne nous offre là que son tout premier album, si l’on met de côté Ringwood/Ozone, cassette depuis longtemps introuvable.
Mélodies à l’entêtante évidence, des guitares sautillantes et tranchantes, nous sommes en terrain connu. Le nom du groupe résume parfaitement notre sentiment à l’écoute de Lung Of The City ou Thumper, c’est d’une simplicité telle que leurs chansons semblent nous venir d’une terre inconnue.
La longue chevauchée à la Yo La Tengo du génial Born Stoned finit de nous achever, Everybody Split a tout du disque qui s’incrustera chez quelques happy fews dont, j’espère, vous ferez partie !
Beachboy
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Rubin Steiner – Say Hello To the Dawn of Paradox
sorti le 13 septembre 2019 chez Platinum
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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]A[/mks_dropcap]ctif sur la scène électronique hexagonale (entendue au sens large) depuis la fin des 90’s, Rubin Steiner n’a cessé d’être l’artisan de ses propres passions musicales. Mixant les genres comme d’autres mélanges les ingrédients de cocktails, ce dernier n’a cessé d’impulser son inusable générosité à ceux qui le suivent au gré de productions aussi riches qu’hétéroclites. Une fois encore, les dernières salves du garçon n’échappent pas au principe. C’est un florilège disparate (bien que finement cohérent) qui nous est proposé avec les huit titres venant composer l’impeccable Say Hello To the Dawn of Paradox.
Nos corps enduits de crème solaire se sont déjà épuisés sur le tempo addictif de Girls, tube en puissance gorgé d’un swing percutant – rendant gloire à une litanie d’héroïnes énoncées par une machine vocale –
On retiendra également Paradise comme le chant de sirènes digitalisées pour un onirisme de circonstance, Fête la piste bien nommée avec ses ondulations acides pour club VIP, sans oublier Computer Heartbeat aux vibrations finement contrastées, Raga en pleine transe mais aussi Jazz dont la rythmique entrainante rivalise avec quelques piques disséminées ici et là par son artificier.
Le tout est emballé, pesé et livré par Rubin Steiner avec une simplicité qui trimbale dans sa musette l’aisance d’un bonheur partagé.
Ivlo Dark
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Joanna Sternberg – Then I Try Some More
sorti le 12 juillet 2019 chez Team Love Records
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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]T[/mks_dropcap]hen I Try Some More est ce genre de disques qui pourraient passer facilement inaperçu, dès lors qu’on rate l’étincelle qui va vous intriguer puis vous faire fondre, ici, c’est le bouleversant You Have Something Special qui se décida à prendre une place de choix dans ma p’tite tête, dès son inattendue découverte.
C’est à Joanna Sternberg, new-yorkaise de 28 ans que nous devons ces 9 chansons folk délicieusement bancales, tranches de vie toutes simples d’une artiste multi-talents et multi instrumentistes. On pense beaucoup aux premiers essais de Joanna Newsom, à la beauté miniature d’un Daniel Johnston.
Quelques notes de pianos, une guitare discrète et cette voix étrange et amicale, l’album, sous des abords légers, se révèle intense, triste et lumineux. Très, très bel album !
Beachboy
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EXEK – Some Beautiful Species
sorti le 6 septembre 2019 chez SDZ Records
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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]N[/mks_dropcap]ouveau voyage en Australie avec Some Beautiful Species Left, le troisième album d’EXEK, collectif post-punk mené par Albert Wolski.
la musique d’EXEK déroute, dérange et hypnotise dans les traces de Swell Maps ou de This Heat, où les collages soniques ont une place prépondérante, embarquant l’auditeur dans milles directions à la fois.
Dans la continuité de Biased Advice et Ahead Of Two Thoughts, Some Beautiful Species empile les univers et trace sa voie entre krautrock et dub, soutenue par la voix « brianenoesque » de Wolski.
Une impressionnante combinaison basse/batterie donne le ton et leur permet de laisser cour à leurs expérimentations tels des laborantins en folie, sans nuire aux mélodies finement entêtantes.
EXEK nous offre là un nouveau passionnant disque !
Beachboy
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(Sandy) ALEX G – House Of Sugar
sorti le 13 septembre 2019 chez Domino Records
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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]P[/mks_dropcap]etite chronique pour grand disque, on en reparlera bien plus longuement quand (Sandy) Alex G viendra nous présenter ses nouveaux joyaux au premier trimestre 2020.
Bricolo génial, roi de la Bedroom Pop, Alexander Giannascoli nous offre House Of Sugar, son 9ème album, le 3ème depuis sa signature chez Domino Records, le tout à 26 ans !
L’album est remarquable de bout en bout, Alex conserve cet incroyable équilibre entre mélodies irrésistibles et expérimentations faites de bouts de ficelles, qui rendent ses chansons aussi immédiatement attachantes que celles d’un Sufjan Stevens ou d’un Daniel Johnston. Le passage sur un vrai label lui permet néanmoins de se donner les moyens de ses ambitions.
Ici, bien aidé par le fidèle Jacob Portrait, (Sandy) Alex G se surpasse et écrit quelques unes de ses plus belles chansons, Southern Sky, Gretel ou In My Arms en particulier . Chaque titre (13 en tout) semble avoir fait l’objet d’une attention toute particulière et se déguste aussi bien d’une traite que picoré de ci de là.
Si vous avez aimé Beach Music ou Rocket, vous allez adorer House Of Sugar, si vous ne connaissez pas, vous allez aimer (Sandy) Alex G. !