Addict CultureAddict Culture
Font ResizerAa
  • Accueil
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Interviews
    • Addict Report
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Lampes de poche
    • Rencontres
    • BD
    • Poésie
    • Documents
      • Biographies
    • Les prix littéraires
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Écrans
  • La vie d’Addict-Culture
    • Newsletter
    • Contact
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Devenir rédacteur ?
    • Pourquoi Addict-Culture ?
Font ResizerAa
Addict CultureAddict Culture
Recherche
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Addict Report
    • Interviews
    • Jour de reprise
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Une semaine en romans
    • BD
    • Documents
    • Rencontres
    • Les prix littéraires
    • Poésie
    • Revues
  • Écrans
    • Séries
    • Cinéma
    • Interviews
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Scènes
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre
  • La vie d’Addict-Culture
  • Informations
    • Pourquoi Addict-Culture ?
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Contact
    • Devenir rédacteur ?
    • Newsletter
    • Politique de confidentialité – RGPD
Littérature Francophone

Brian Evenson, des nouvelles pour un voyage incertain dans l’étrange.

Gringo Pimento
Par Gringo Pimento
Publié le 25 juin 2024
5 min de lecture
Brian Evenson
Photo de Ján Jakub Naništa sur Unsplash

Après de longues années de silence et d’oubli, Brian Evenson intéresse à nouveau la France. En 2023 Quidam et déjà Rivages via la collection Imaginaire ont publié deux ouvrages de cet auteur. 

Voici le troisième : un recueil de nouvelles. 22 exactement. 

Avec Comptine pour la dissolution du monde, on retrouve l’écrivain qu’on connaît. Celui qui s’amuse à nous perdre, à tordre la réalité et à nous faire peur. 

Au centre de ces nouvelles, souvent, une maison. Dans laquelle une fille sans visage est cloîtrée, dans laquelle une enfant disparaît, où l’on tourne un film et où l’on tue finalement le propriétaire, où une porte est condamnée car trop dangereuse. Ou encore une maison habitée par « une chose » qu’il faudrait absolument éviter. Difficile de ne pas penser au chef d’œuvre La maison des feuilles de Mark Z. Danielewski.

« La première porte, qui donnait sur la plaine, pouvait être ouverte en cas de besoin, m’avait informé ma soeur. La seconde, non, jamais. L’ouvrir reviendrait à provoquer la fin. »
─ Brian Evenson, Comptine pour la dissolution du monde

Sur la couverture proposée par Rivages, cet homme main levée, illuminé par une lumière orangée, on dirait Samuel Beckett. Et pourtant on ne voit pas son visage. J’interprète donc. Je vois Beckett pour une philosophie de l’absurde partagée par Brian Evenson. Et pour continuer dans l’interprétation, j’imagine un soleil quasi nucléaire, un soleil comme dans le film de Danny Boyle, Sunshine. Un soleil qui se meurt, de la science fiction pareille à celle d’Evenson. 

Il faut accepter de se laisser porter. De ne pas tout comprendre. D’être horrifié parfois, choqué aussi.

Regarder se débattre des êtres plus ou moins humains, plus ou moins perdus et parfois sans être même sûr de leur identité. C’est un point qui revient souvent avec Evenson, une sorte de trouble de l’identité ou un passage d’un état à un autre et ce passage ne permet plus vraiment de savoir si l’on est toujours humain et si l’on s’est transformé en quelque chose d’autre. Quoi ? Là aussi il faut laisser l’auteur nous porter et nous laisser dans le doute. 

Evenson évoque souvent la frontière entre la vie et la mort à travers notamment un personnage mort car trouvé en putréfaction par un de ses camarades sur une planète inconnue. Pourtant ce mort parle et agit tout en reconnaissant être mort. Et cette nouvelle particulière nous rappelle que Brian Evenson a écrit un roman à propos d’une des créatures les plus connues du cinéma mondial : Alien. 

D’ailleurs l’espace et son exploration semble être un autre point d’intérêt chez Evenson. Mais souvent quelque chose tourne mal. Vaisseaux abimés et équipage mort. Pourtant avec des copies ou des scans du cerveau à parti d’ondes l’auteur « s’amuse » à faire revivre ces morts qui se mettent à parler sans avoir conscience d’être déjà mort. Scènes terribles, émouvantes et éprouvantes quand le seul humain encore vivant débranche définitivement ces morts en sursis.  

« Mais ce n’est pas une histoire de ce genre, du genre de celles qui livrent une explication. Elle raconte simplement les faits et, comme vous le savez, les faits ne s’expliquent pas, ou en tout cas leur explication ne suffit jamais à changer leur cours. Il se comportait comme un homme et, à bien des égards, il en était un, mais il n’était pas humain, ce qui ne l’empêchait pas de l’oublier parfois et de se laisser aller à couler. »
─ Brian Evenson, Comptine pour la dissolution du monde

Lire Brian Evenson a souvent, voire toujours, été une expérience spéciale, hors normes. Avec ce nouveau recueil de nouvelles, il ne déroge pas à sa règle. Il dérange, il interroge, il fait peur ou amuse selon le degré de lecture que l’on trouve mais une chose est certaine : il ne laisse jamais indifférent.


Comptine pour la dissolution du monde de Brian Evenson

Traduit par Jonathan Baillehache

Éditions Rivages, Mai 2024


Etiquettesbrian evensoncomptine pour la dissolution du mondeDanny Boyleété2024printemps2024Rivagesspring2024summer2024
Partager cet article
Facebook Pinterest Whatsapp Whatsapp Email Copier le lien Imprimer
Aucun commentaire Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Le son du jour

Vix End
Vix End – Effondrement
Beachboy
Par Beachboy
11 juin 2025

Annonce

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

facebook
Facebook
youtube
Youtube
instagram
Instagram
spotify
Spotify
twitter
Twitter
deezer
Deezer

Mort à la Poésie - Le podcast

Épisode 119 : Marie HL
Barz
Par Barz
18 janvier 2025

Addict-Culture a besoin de vous !

Sur le même thème

la nuit je vole
Littérature Francophone

« La Nuit Je Vole » de Michèle Astrud, effrontément…

16 février 2018
Philippe Claudel
Littérature Francophone

Crépuscule, Philippe Claudel à son meilleur

2 février 2023
Supermarket / Ricardo https://www.flickr.com/photos/ricardo/ / Flickr
Littérature Francophone

« Nos vies » de Marie-Hélène Lafon ou la beauté des petites gens

22 septembre 2017
Philippe Forest
Littérature Francophone

Philippe Forest, Rendre présent l’absence

1 avril 2025

Informations

  • Pourquoi Addict-Culture ?
  • Soutenez Addict-Culture !
  • La Team
  • Devenir rédacteur
  • Contact
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité – RGPD

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Facebook

Tous droits réservés -Mentions légales et Politique de confidentialité. - Addict-Culture 2023

Ne ratez plus nos publications !
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes les infos d'Addict-Culture !
loader

musique
litterature
tout addict

J'accepte la politique de confidentialité*
Environ 1 publication par mois. pas de spam, désinscription à tout moment
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?