Ce livre Camino 999 de Catherine Fradier a obtenu plusieurs prix. Ces prix sont obscurs pour moi car je n’en avais jamais entendu parler.
Ce livre nous raconte l’histoire d’une jeune commandant de police, Carla Montalban, qui vient à enquêter sur les membres de sa famille après toute une série de faits divers plus ou moins violents. Elle découvre les agissements peu catholiques de ses proches en étroite collaboration avec l’Opus Dei. L’histoire se déroule à Lyon, ce qui change un peu de l’archétype parisien du polar. Il peut y avoir des histoires louches à Lyon aussi…
Ce livre, pourtant primé 2 fois, me laisse cependant perplexe. Pourquoi ?
Tout simplement à cause de son écriture oscillante. On passe trop souvent du bon au médiocre. Certains passages font vraiment preuve d’un grand talent et d’un affirmé tandis que d’autres sont d’une platitude déconcertante et pauvres, la faute à des ficelles trop visibles, des figures redondantes, 2 ou 3 tours de passe-passe inutiles. Le livre souffre donc d’une protubérance de 100 pages au final qui n’apportent rien à l’histoire.
Le thème abordé est mainte fois utilisé dans le genre thriller avec ce mix théologico/policier. Ici, le récit traite de l’Opus dei, cette institution que l’on aime détester car on n’en connaît rien mais on sait que c’est le mal. Dan Brown en avait fait son Da Vinci Code, alors pourquoi ne pas surfer sur cette tendance ?
Sachant que le chaland est toujours attiré par ce genre de légende urbaine, il se plait à croire à la théorie de la conspiration.
Bref, un livre qui me laisse perplexe, intéressant mais redondant et saupoudré d’un sentiment de déjà vu. Ce n’est que son 2eme roman et je reste cependant optimiste pour la suite.
je ne le lirai pas alors !!!!