Vous aviez aimé Un Livre Blanc de Philippe Vasset, Christos Chryssopoulos s’aventure là où Vasset n’avait pas choisi d’aller : La pauvreté, le recueil de la parole des corps miséreux inscrits dans la ville, habitants inhérents aux rues d’une ville en crise. Mais ce livre est une multitude d’autres choses : une analyse (vision) de l’écrivain flâneur-marcheur, une immersion dans une ville en crise-mutation. Un positionnement du corps comme impulsion de l’écrit, un réflexion sur l’art, l’empathie, notre rapport au don.
Ce livre est surtout d’une langue mesurée et limpide, entre documentaire et récit, entre littérature et sociologie. Une lecture « indispensable » à qui souhaiterai s’immiscer dans « la chambre à soi » de l’écrivain, indispensable à qui aime déambuler, comprendre, analyser ce qui a lieu(x). , ce que l’humain actif, flânant, habitant fait de la ville comme espace publique, ce que l’humain créé quotidiennement au terme de ses actes artistiques (volontaires) et ritualisés (vie).
Pour compléter cette envie Claro vous parle ici d’Une lampe entre les dents :
http://towardgrace.blogspot.fr/2013/02/le-marathon-immobile.html
Christos Chryssopoulos, une lampe entre les dents, actes sud, février 2013