[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#00ccff »]L[/mks_dropcap]orsqu’Agatha Christie publie Dix petits nègres, c’est pour elle « une telle gageure que l’idée m’a fascinée ».
En effet, ce classique de la littérature anglo-saxonne, et bien au-delà, est un sacré défi !
Le roman met en scène dix personnages, isolés sur l’Ile du Nègre, au large du Devon, lieu de tous les fantasmes et de maintes suppositions. Dix personnages portant chacun sur la conscience un crime impuni.
Qui les a réunis sur ce lieu d’où il est impossible de fuir ? Qui tire les ficelles ? Qui est le chat et qui sont les souris ? Qui est le bras anonyme et armé de la Justice ? Les personnages sont assassinés les uns après les autres, suivant une comptine affichée sur les murs de chacune des chambres. Alors… qui est le metteur en scène ?
C’est peut-être le chef-d’oeuvre le plus réussi de l’autrice. Un suspense à couper le souffle qui monte crescendo en constitue la colonne vertébrale. La psychologie de chacun des protagonistes est étudiée à la loupe, et c’est finalement une incroyable étude de l’être humain dans sa noirceur.
C’est donc un incontournable des lectures d’été !
Coïncidence, j’y ai pensé hier en commençant à voir quels livres emporter en vacances…
c’est une idée ! un classique qu’il manque dans ma culture gé