[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]xit Bill Ryder-Jones, idem pour le guitariste Lee Southall, The Coral embarque quand même pour une nouvelle aventure du nom de Distance Inbetween mais ce n’est plus tout à fait le même groupe qui nous avait tant emballé il y a plus de 10 ans déjà.
Reprenons néanmoins par le début, The Coral est un groupe de Hoylake, petite station balnéaire à quelques encablures de Liverpool. Formé autour des frères Skelly, le groupe fut créé en 1996 pour un premier album sorti en 2002, après quelques singles épatants.
Dans la grande tradition des groupes du coin, The Coral est un savoureux mélange de grandes gueules et sacrés talents, capables de splendeurs qu’on retrouve sur des albums tels que leur tout premier éponyme, Magic And Medicine ou The Invisible Invasion. Distance Inbetween est leur huitième disque, après une pause de six ans, qu’on pensait bien définitive.
[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]T[/mks_dropcap]he Coral est et restera toujours un groupe à guitares. Pour épauler James Skelly, c’est dorénavant Paul Molloy des Zutons, sympathique groupe du début des années 2000 qui vient prêter main forte et donner un nouveau souffle distordu aux compositions.
Si la formule du groupe, en effet, ne change pas, à savoir des chansons toutes simples à la mélodie évidente, le son du groupe s’en trouve ainsi étoffé, l’indie pop du début fait place un rock psychédélique qui lorgne très fort vers les 70’s, The Byrds ou CSN&Y en maîtres à penser.
Les fans de la première heure regretteront l’absence de tubes aussi immédiats que Shadows Fall ou Dreaming Of You mais les amoureux de guitares prendront un certain plaisir à poser Distance Inbetween sur leur platine, pour un disque simple et bien fichu, avec quelques titres fort alléchants comme She Suns The River ou Miss Fortune.
[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]D[/mks_dropcap]ès les premières secondes de Connector ou White Bird, on est bien content de retrouver la voix chaude et lourde chargée d’embruns de James Skelly et l’orgue de Nick Power, reconnaissables entre tous et qui font le lien avec un passé glorieux où The Coral était ce qui se faisait de mieux en Angleterre.
Même si l’atmosphère y est bien plus électrique, c’est dans les moments les plus calmes, qu’on retrouve cette ambiance mélancolique (Distance Inbetween ou Beyond The Sun) si caractéristique du groupe et la magie du début.
Malgré quelques titres plus rocks à la Black Keys plombés par une rythmique un peu légère, Distance Inbetween est un retour très digne, The Coral sait toujours composer de grandes chansons quitte à les torturer quelque peu pour leur donner un drôle d’air.
Distance Inbetween est disponible chez Ignition Records/Pias Cooperative depuis le 04 mars.
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