La déferlante de sorties s’est un peu calmée, fin d’année oblige, mais il reste encore quelques séries que nous avons envie de vous présenter.
Les suites, reprises et autres continuités
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04/12 : No Offence saison 2
sur France 2
Il était temps que la deuxième saison d’une des meilleures séries britanniques de l’année dernière connaisse une diffusion française ! La D.I. Vivienne Deering fait évidemment un tonitruant retour sur fond de guerre des gangs cette fois.
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06/12 : Shut eye saison 2
sur Hulu
Charlie Haverford, escroc parmi les escrocs, faux voyant aux prises d’une famille de mafieux, vit un moment de doute affreux : et si, finalement, il avait effectivement un don de voyance ?
Autant dire que ça ne plairait à personne….
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08/12 : The Crown saison 2
sur Netflix
La reine d’Angleterre traverse les fraîches et bouleversantes années 60, dans un contexte mondial de plus en plus compliqué, et son couple qui traverse des turbulences, comme le destin de sa soeur Margaret. Claire Foy toujours éblouissante dans sa dernière incarnation de la Reine Elizabeth.
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15/12 : Jean-Claude Van Johnson
sur Amazon
Une fois n’est pas coutume, voilà une série qui reprend non pas après diffusion d’une saison entière, mais d’un seul pilote, lâché au mois d’août de… l’année dernière !! Voilà donc enfin la série de Jean-Claude qui veut changer de Jean-Claude ! La plus WTF de l’année, assurément.
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FERMETURE DÉFINITIVE
01/12 : East Los High – Épisode final de 60 min
Sur Hulu
60 épisodes sur 4 saisons, plus de 23 heures de programme, pour 37 comédiens au total (tous latino-américains)… voilà un constat pragmatique de taille pour une série télé pourtant peu connue sur le sol français.
Créée par Kathleen Bedoya et Carlos Portugal, et diffusée pour la première fois en 2013, elle reflète la vie dans un lycée de Boyle Heights, une banlieue de Los Angeles à forte densité de population latino.
La série se concentre sur un groupe de lycéens, tous danseurs, qui rencontrent toutes sortes de problèmes avec l’immigration, les différences, les genres, le sexe, la grossesse, et la santé psychologique… bref, tous les sujets qui intéressent et concernent la jeunesse, dans un environnement spécifique : les quartiers de l’est de Los Angeles.
Alors, évidemment, son succès outre-Atlantique n’a pas été sans facilités de scénario, avec de bonnes doses de grossièreté, de sexe, et de ressorts façon telenovelas ou soap. Mais on y traite aussi de situations difficiles et réalistes, dans de vrais moments éducatifs (surtout sur les sujets concernant les conséquences de la sexualité) en direction de son public, la jeunesse Latino-américaine.
Un succès, donc, dans cette communauté et au-delà.
À tout ceux qui froncent les sourcils, j’enjoins à se rappeler toutes les séries qui ont traversé notre temps depuis Fame des années 70, en passant par Les Années Collège des années 80 ou encore Hartley Cœurs à Vif dans les années 90, qui avaient à peu près le même genre de volonté de mixer les sujets réalistes et la fiction jeunesse.
Quoiqu’il en soit, la saison 5 de East Los High a été finalement annulée en début d’année par Hulu qui, en guise d’hommage ultime, a opté pour la création d’un épisode conclusif spécial d’une heure.
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ZOOM SUR…
Halt & Catch Fire – 4e saison
sur AMC et Canal + Séries
La quatrième et dernière saison de Halt and Catch Fire vient de s’achever, nous laissant avec cette conviction d’avoir vu l’une des meilleures séries de ces dernières années. Série relativement confidentielle, elle bénéficie pourtant d’un succès d’estime amplement mérité.
En quatre saisons, Halt and Catch Fire, à l’instar de Mad Men avec qui elle a souvent été comparée, a su dépeindre avec précision et subtilité une période charnière de l’histoire des États-Unis, par le prisme de son histoire technologique.
Située entre 1983 et 1994, Halt and Catch Fire raconte l’histoire des évolutions de l’informatique, de la création de l’ordinateur personnel, à la révolution internet.
Très documentée et réaliste, elle n’en est pas pour autant une série élitiste que seuls quelques informaticiens seraient capables de comprendre et apprécier. Parce que, bien sûr, il y a plusieurs degrés de lecture à cette série, plusieurs dimensions :
La dimension culturelle, grâce à une B.O. très soignée, de Bauhaus à Dire Straits en passant par les Pixies, les créateurs ont évité la facilité et ont très vite associé chaque personnage à la musique qu’il écoute, permettant ainsi d’affiner ses traits…
Avec les années 80, les costumes allaient évidemment avoir une certaine importance. Là encore, loin des clichés des tissus brillants et des brushings ahurissants, ils s’inscrivent dans la réalité de ce que furent les looks quotidiens de l’époque.
Enfin, la dimension dramatique met en avant le parcours de deux femmes qui s’émancipent, de deux façons différentes. Donna devient une « working girl » : une ambitieuse mère de famille qui rêve de gravir les échelons, à la recherche permanente d’une reconnaissance qu’elle estime ne pas recevoir dans son foyer. Cameron, elle, reste toujours à la marge, refusant l’engagement, la maternité, au nom de sa liberté et se réalise dans des domaines habituellement réservés aux hommes comme la conception de jeux vidéos…
Bien sûr, les personnages masculins sont tout aussi moteurs et indispensables à la série. Gordon (l’inventeur) et Joe (le visionnaire) sont les pierres angulaires de cette série : conjoints, adversaires, réalisateurs, ou empêcheurs de tourner en rond, ils sont indissociables des évolutions des personnages féminins.
C’est donc l’association de tous ces personnages, complexes, tour à tour détestables et attachants, les échecs répétés qu’ils subissent et leur faculté à rebondir à chaque fois, qui a rendu cette série aussi passionnante.
Même ses imperfections, ses quelques lenteurs ou redites n’affaiblissent pas la qualité du programme.
La dernière saison quant à elle, très bien construite, offre à la fois une résolution intéressante et profonde dans laquelle chaque personnage semble finalement trouver sa voie et sa place (même les personnages secondaires), tout en ouvrant sur le champ des possibles.
Nous sommes en 1994, internet en est à ses balbutiements et Donna, l’entrepreneuse a une nouvelle idée…
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https://www.youtube.com/watch?v=wEeTiRaJC1I
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Halt and Catch Fire
Créée par Christopher Cantwell et Christopher C. Rogers
Avec Lee Pace, Scoot McNairy, Mackenzie Davis, Kerry Bishé …
AMC 2014 – 2017 – 4 saisons
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Jen
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LES NOUVELLES ARRIVANTES
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01/12 : Dark
sur Netflix
Un jeune homme, la mort et le temps… sur fond de disparitions d’enfants dans une petite ville allemande, l’intrigue de Dark se développe autour de réflexions sur le temps et les univers parallèles à travers lesquels pourrait bien se promener le pire… série très attendue !
https://www.youtube.com/watch?v=zy0b9e40tK8&t=27s
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06/12 : Knightfall
sur History
Les Templiers, leur légendaire quête du Graal, leur mythe et leur chute… Comment cet ordre aussi puissant a-t-il pu disparaître si brutalement ? Malgré la dévotion totale de leurs chefs, comme Sir Landry (Tom Cullen), et la protection de l’Église Catholique ? Manipulations, trahison, batailles… Un pan d’histoire qui n’avait encore jamais été visité en série. Voilà qui est fait !
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06/12 : Happy !
Sur Syfy
Le pire de tous les anciens flics, pourri, alcoolo, devenu tueur à gages, se fait descendre entre deux bagnoles.
À son réveil dans l’ambulance, il se voit imposer un horrible compagnon : une petite licorne imaginaire rebondissante de positivité et qui s’appelle Happy !
Adaptation d’une BD complètement barrée, Happy! promet d’être la surprise explosive de la fin d’année.
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15/12 : Wormwood
sur Netflix
Un homme enquête depuis la mort de son père sur les circonstances réelles de sa disparition. Il découvre des côtés méconnus de l’histoire de la CIA, même des secrets encore sous scellés concernant les habitudes de la grande agence spécialiste de la manipulation.
Errol Morris à la réalisation des 6 épisodes prévus le 15 décembre sur Netflix.
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