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Littérature Francophone

« Des hommes couleur de ciel » d’Anaïs Llobet : quand la liberté devient enfermement

L'ivresse Litteraire
Par L'ivresse Litteraire
Publié le 23 janvier 2019
6 min de lecture
Des hommes couleur de ciel
Photo by Bryan Minear on Unsplash

[mks_dropcap style= »letter » size= »50″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J[/mks_dropcap]’avais entendu parler du premier roman d’Anaïs Llobet, Les mains lâchées, dans le cadre des 68 premières fois. Un premier titre comme une résonance avec ce second roman Des hommes couleur de ciel qui nous frappe au ventre.

 

des hommes couleur de ciel

Fuir. Fuir. À tout prix. Les bombes. Les corps ensanglantés. Fuir. Fuir. Un pays, ses guerres et ses persécutions. Quand on est tchétchène.
Se réfugier en Europe. Oublier son passé. Sa véritable identité. Renier jusqu’à sa langue.
Un autre pays. Une nouvelle vie. C’est ce que cherchait Alissa, appelée désormais Alice, et la famille de Kirem, ce jeune homme solitaire, à la colère silencieuse, son frère Oumar désormais Adam. Adam, qui aime les hommes. Adam, qui a pris l’habitude de vivre caché. Pour tenter de vivre heureux. Devenir un autre pour survivre. Éviter que les mains d’un frère, d’un cousin, d’un père enserrent son cou pour laver l’honneur.

Poursuivre sa nouvelle vie donc dans la douceur estivale de juin, ici, en Europe, à La Haye. Mais alors qu’Oumar-Adam boit son café en compagnie d’Alex, un homme rencontré la veille, il est plaqué au sol par les policiers. Alors qu’Alissa-Alice prend sa douche avant de se rendre au lycée, elle apprend la terrible nouvelle. Alors que Kirem, lui, est introuvable…
Le sang a de nouveau coulé dans leur vie. Les corps ont de nouveau volés en éclats.
Le terrorisme a frappé dans l’ancien lycée d’Oumar, celui où enseigne Alissa. Celui où est scolarisé Kirem.

Les forces de l’ordre l’affirment, le terroriste est… tchétchène.

Qui est coupable ? Qui dit vrai ? Ces trois hollandais d’origine tchétchène sont-ils responsables ?
Impossible de lâcher ces pages une fois pris dans l’engrenage installé par Anaïs Llobet. On cherche à savoir, à comprendre. Une obsession qui ne nous quittera pas. Ça bat dans la poitrine. La douleur en même temps que la leur. La peur sur notre visage comme sur ceux de ces personnages controversés. Nous sommes en immersion totale. Nous sommes bouleversés. Par ces mots et ces maux que l’on découvre comme des bouteilles à la mer. Des cris enfermés. Oubliés. Par ces mains tendues ou ces mains… lâchées.

des adjectifs sur ma famille à décliner, mais je vais rien te décliner, moi
j’ai que des hommes dans ma famille, ma mère elle compte pas elle sait à peine dire son prénom. Tu sais ce que c’est de dire adieu à ta mère alors qu’elle est encore vivante ?

Les Pays-Bas sont réputés pour être un pays prônant l’acceptation de tous. Il suffit de se balader à Amsterdam pour apercevoir ces drapeaux multicolores emblème de la communauté LGBT. Tous semblent vivre en harmonie. Peu importe leur religion, leur couleur de peau ou leur choix de vie. Mais, et c’est là toute pertinence de ce que contient ce livre, ne sommes-nous pas dans un monde qui voit le racisme et l’homophobie continuer de croître ? Même aux Pays-Bas, même à La Haye… La Tchétchénie est devenue un gros mot aux Pays-Bas, à chuchoter et à ne surtout pas graver sur les tables. Un mot défendu, qui attire l’attention, qui pue le sang et la mort, déjà banni des repas de famille en Russie et désormais de ceux aux Pays-Bas. Et c’est exactement cela dont il est question dans le roman d’Anaïs Llobet. Cette contradiction permanente entre ce que les Hommes et une nation laissent paraître et ce qu’il en est vraiment. L’acceptation et le rejet. La crainte permanente des cultures et des religions. Ce soupçon dans les yeux des autres. Vivre avec cela. Survivre.

Au fil des pages, une décharge. Un message fondamental. Des émotions qui montent crescendo. Anaïs Llobet nous offre un roman d’une richesse rare. Une richesse qui passe par la simplicité (et ce n’est pas péjoratif) d’une langue et sans jamais émettre de jugement. Une leçon d’Histoire, une histoire d’Hommes pris entre deux eaux. D’hommes couleur de ciel. Un portrait d’une Tchétchénie en sang. D’une guerre, savent-ils seulement pourquoi ?, avec les russes. De la puissance de l’homme dans une culture qui interdit. D’une mère qui espère le meilleur pour ses enfants, refusant de regarder la réalité en face. Portrait poignant d’une femme qui peu à peu perd la tête. Mais c’est aussi le portrait d’un pays « d’accueil » au multiple visage. Le portrait de la différence en tout point. Entre deux frères, deux religions, deux cultures, deux langues. Des différences qui se confrontent, s’attirent, se repoussent.

C’est le poids des choix qui s’imposent. Pas à pas. Quand l’étau se resserre.

Ce sont ces vérités difficiles à encaisser à travers des voix qui nous percutent de plein fouet tant elles font écho à l’actualité, à notre monde divisé par des idéaux.

 

Des hommes couleur de ciel d’Anaïs Llobet
Paru en janvier 2019 aux éditions de L’Observatoire

 

Etiquettes2019Anaïs Llobetéditions de l'observatoireHomosexualitéterrorisme
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