Quatrième album du groupe, Green Mind est aussi le premier sans Lou Barlow, évincé deux ans auparavant dans des circonstances si houleuses qu’elles seraient trop longues à détailler ici. La situation de Murph est à peine meilleure car il ne joue que sur trois titres de l’album, Jay Mascis estimant qu’il n’arrivait pas à reproduire ce que lui-même avait en tête.
Vous l’aurez donc compris, il s’agit donc ici d’un effort solo à peine déguisé de Jay Mascis, qui transforme le champ de ruines que sa formation est devenue en oasis dévoilant toutes ses marottes musicales : de la charge électrique du single The Wagon à la langueur pastorale de Thumb, en passant par le folk élégiaque de Flying Cloud, ce disque est de très loin le plus éclectique sorti sous l’alias Dinosaur Jr. depuis leurs débuts.
À l’époque, l’album reçoit de bonnes critiques générales, bien aidé en cela par une pochette devenue culte. Il est d’ailleurs aujourd’hui considéré par les fans comme étant un des tout meilleurs du groupe.