[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]I[/mks_dropcap]l y a 31 ans jour pour jour, naissait le génial Kendrick Lamar. Pour ceux qui habiteraient une autre planète, Lamar est un musicien (de rap) qui vient tout juste de récolter le tout nouveau prix Pulitzer musical de l’année. Outre cette distinction, remarquable certes mais un peu superfétatoire en regard de sa discographie, le petit Kendrick s’est distingué en ne sortant, en sept petites années, que cinq disques dont deux chefs-d’oeuvre (To Pimp A Butterfly et Good Kid) et trois autres un peu moins chefs-d’oeuvresque.
Après, on pourra rétorquer que d’autres artistes en ont sorti plein dans divers genres mais la particularité de Lamar est qu’il parvient comme peu d’autres (on pourrait citer les Beatles, Coltrane, Dylan) à apporter une dimension populaire, spirituelle, exigeante à son style et à mettre quasiment tout le monde d’accord (autant les mélomanes comme vous et moi que les musiciens de haute volée comme, au hasard, Bowie) sur le génie et l’apport de son rap à la musique avec un grand M.
Et le pire, quand on voit la maturité affichée de l’Américain, c’est que des chef-d’oeuvres, on pourrait encore en voir fleurir quelques uns.