[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]N[/mks_dropcap]ée à Jérusalem, Natalie quitte Israël à l’âge de trois ans pour le Maryland, aux États-Unis. Grandissant dans un environnement familial épris d’art, elle est repérée à l’âge de 10 ans pour jouer dans des publicités. Pour son premier rôle dans le fameux Léon de Luc Besson, elle a seulement 12 ans au moment du tournage. Ses parents, à juste titre, contrôlent ses scènes et freinent la tendance du réalisateur à sexualiser le personnage de la jeune actrice dans sa relation avec Jean Reno. Malgré les aspects douteux et polémiques de ce film, Natalie Portman brille en Mathilda et tient largement tête à l’acteur français. On la verra ensuite jouer la belle-fille d’Al Pacino dans Heat et celle du président des États-Unis dans Mars Attacks !
Tout en entamant sa carrière, elle poursuit des études de psychologie à Harvard mais va se retrouver à jouer aussi dans le retour de l’une des sagas les plus emblématiques du cinéma hollywoodien : Star Wars. Elle incarne la princesse guerrière Padmé Amidala, la mère de la princesse Leia et de Luke. Un rôle qui lui confère une notoriété internationale immédiate. Elle alterne ensuite avec une œuvre complétement différente, Ma mère, moi et ma mère de Wayne Wang avec Susan Sarandon. Un choix qui deviendra la marque de fabrique de l’actrice capable d’enchaîner films commerciaux et cinéma d’auteur international sans le moindre faux pas.
Après la validation de ses études, elle se consacre pleinement à son métier d’actrice et obtient ses premières récompenses. Notamment dans Closer, entre adultes consentants, un superbe chassé-croisé amoureux avec Jude Law en 2005. Elle joue aussi l’un de ses plus beaux rôles dans le Garden State de Zack Braff sorti la même année avant d’incarner une dernière fois Padmé dans le dernier épisode de la prélogie. Elle tourne ensuite pour Amos Gitaï et Milos Forman mais souhaite aussi rompre avec son image de princesse fragile. Quoi de mieux alors qu’une apparition remarquée dans un sketch de SNL. Dans la même veine, on la retrouve en tête d’affiche de l’adaptation de la bande-dessinée dystopique, V pour Vendetta, d’Alan Moore. Elle est aussi présente dans le road movie, My Blueberry Nights de Wong-Kar-Wai.
En 2010, elle renoue avec les rôles tragiques et sujets à performance avec Brothers de Jim Sheridan, remake du film éponyme de Susanne Bier. Cependant, c’est finalement via Darren Aronofsky et son Black Swan en 2011 que vient la consécration ave l’Oscar de la meilleure actrice. Par la suite elle apparaitra, syndrome post-oscar oblige, dans des comédies légères (Sex Friends, Votre Majesté) et des blockbusters comme Thor. Pour au final mieux revenir au cinéma d’auteur et jouer notamment dans les films chorales de Terrence Malick : Knight of Cups et Song to Song en 2015 et 2017. L’année dernière on l’a vue aussi dans une interprétation d’envergure en interprétant Jackie Kennedy dans le film du Chilien Pablo Larraín. En 2016 Nathalie Portman s’était aussi essayée avec brio à la réalisation avec Une histoire d’amour et de ténèbres, retraçant la genèse de l’État hébreux.