Trop j’avais envie de faire une chronique sur le très classe EP de Feu ! Chatterton alors on s’est dit allez on en refait une !
30 décembre 2013, à l’aise Blaise (Matuidi), confortablement installé au volant de mon automobile hyper classe et racée, perdu dans mes pensées, Nova en fond sonore, je m’enfonce dans la nuit noire, noire et obscure. Puis… La Mort dans la Pinède. Une bonne claque dans ma gueule ! Merci, ça fait un bien fou !
Problème, je ne sais pas qui a composé cette perle, ce joyau de chanson française. Arrivé à destination, mon domicile, un manoir du XVIIIè siècle, je me précipite sur Internet (oui, j’ai une connexion Internet haut-débit), je consulte novaplanet.com dans l’espoir de mettre un nom sur ce titre…et que dalle !!! Sueur froide, angoisse, mal au bide, douleur, panique, désespoir.
Bien décidé à percer ce mystère, je prends la décision la plus folle de ma chienne de vie : utiliser Tweeter pour demander à Novaplanet « qui c’est qui est l’auteur du titre passé à 18H37, svp ? merci, j’ai grave kiffé ».
C’est ainsi que j’ai rencontré Feu! Chatterton.
Alors, c’est un peu con, me direz-vous (et vous n’aurez pas tort, sachez-le) mais il se trouve que La Mort dans la Pinède ne figure pas sur l’EP que vient de sortir Feu! Chatterton. Pas grave, les 5 titres proposés par le quintette parisien sont tout aussi agréables à mes esgourdes si délicates, si raffinées. Avec une mention spéciale pour le magnifique Cote Concorde et une autre pour les poignants L’Heure Dense et A l’aube, aux textes si justes, si parfaitement servis par une musique toute en tact et en douceur. La Malinche, titre au plus gros potentiel dancefloor, idéal pour faire glisser le soulier en bonne compagnie, déridera les plus aigri(e)s d’entre nous (oui, nous, car dès fois, eh bien, je suis un peu aigri moi aussi : pardon).
Feu ! Chatterton propose un mélange de calme, de tension, avec du style, de l’intelligence à chaque coin de vers. Reconnaissable. Singulier. Tout en simplicité, en appliquant les meilleures recettes du pop rock made in France.
De vous à moi, la chanson française n’est pas mon genre de prédilection, loin de là, mais mes œillères remisées au placard, je suis capable de reconnaître le talent, et ces jeunes gens n’en manquent pas. Hâte de découvrir leurs prochaines créations.
Rendez-vous à Giglio… 3, 4 !!!
L’EP est en écoute sur Spotify avant de vous décider de vous précipiter chez votre disquaire :