Vendredi, c’était déjà la dernière soirée du FUN 21. C’est passé très vite. A peine le temps de s’en rendre compte, c’est déjà terminé. Ce soir, je vais voir ELVOLUIA 2057. Le titre est déjà prometteur. Je vais voyager dans un univers futuriste. J’avoue que c’est à peu près tout ce que j’ai compris en lisant le petit résumé. On verra bien !
Les portes s’ouvrent. C’est parti ! Je vais m’installer à ma petite place habituelle. Oui, je suis un peu comme une mamie, j’ai eu le temps de prendre mes petites habitudes. Je lis le petit livret qu’on nous a distribué à l’entrée. Apparemment, on va avoir droit à plusieurs fragments d’une pièce qui est plus longue normalement. Pourquoi pas ?!
Une jeune fille s’approche. Elle est habillée… bizarrement ? Une savante superposition de couches de vêtements, des collants violet et un magnifique couvre chef. D’accord. Ça annonce la couleur (si je puis me permettre de le dire ainsi). Elle nous explique en effet que ça risque d’être décousu, mais qu’elle espère qu’on appréciera. Et ça commence…
Le voyage est immédiat. Elle est un peu comme une conteuse, nous explique l’histoire. Pour être parfaitement honnête avec vous, je n’ai pas compris grand chose. Mais qu’est-ce que j’ai ri ! Je crois bien que c’est la représentation où j’ai le plus ri depuis le début du FUN 21 ! C’est juste génial. On n’y va pas dans la demi mesure, et c’est ça qui fonctionne. Généralement, quand ça devient trop absurde, j’ai du mal. Mais là…
Les comédiens sont géniaux. Ils gueulent déclament leur texte de façon tellement exagérée, avec des intonations sorties de nulle part. Ils dansent, se bagarrent. C’est du grand n’importe quoi. Avec la conteuse qui soudainement reprend des mots en les chantant du haut de son escabeau.
Un comédien commence à parler alors que sa camarade récite une de ses répliques. Elle s’arrête et commence à l’engueuler. J’en peux plus. Mais qu’est-ce qui se passe ? Je comprends vaguement qu’on est dans le futur, qu’il est question d’une nouvelle façon de procréer, où on veut rendre le fœtus dépendant de la mère. Mais ça s’arrête là.
La mise en scène aussi est géniale. Les comédiens sont partout. Sur scène, dans le public. Et même dehors ! Je crois que c’est la première fois que je vois ça. Une des comédiennes, qui ouvre la porte du fond de la scène, d’où on fait entrer les décors. Et là, sur fond musical, elle sort. Elle s’en va et elle gambade joyeusement.
J’aurais vraiment tout vu pendant ce festival. Je décide donc de m’en arrêter là pour cette saison. Rester sur cette touche complètement barrée qui à la fois résume et clôt parfaitement cette saison du FUN 21.
A l’année prochaine ?
Merci au Collectif Bellavieza pour toutes les photos du FUN 21 Festival.