Flip Grater, chanteuse et compositeur Néo-Zélandaise d’un talent sous-estimé à mon sens officie depuis déjà 3 albums et un EP est de retour aujourd’hui avec son 4ème opus, Pigalle, dédié à sa ville d’adoption, Paris.
Son Pigalle est probablement un de ses albums les plus fouillé et travaillé de sa discographie. Elle nous a habitué à son indie-folk-rock mélancolique depuis ses débuts. Aujourd’hui, Pigalle se veut plus sombre, plus âpre et marquera très certainement un changement dans son parcours.
Flip s’est installée à Paris en 2012. En amoureuse de sa terre d’accueil, elle a su s’entourer progressivement de musiciens français brillants tels que Babx, Maxime Delpierre et Nicolas Ker (chanteur de Poni Hoax).
Elle a toujours eu le talent de lier ses ballades romantiques à des musiques lancinantes accompagnées de la chaleur de sa guitare acoustique. Flip confesse ne jamais avoir vu le soleil, jamais eu la lumière sur le titre Marry Me fabuleusement émouvant. Ou dans The Quit, premier extrait de son album où elle quitte sa vie en référence au déracinement vécu au moment précis de cette création.
Dans ce disque que Flip Grater a choisi d’appeler Pigalle pour la ville de Paris elle a voulu donné des sons et des images aux sentiments ressentis au fil de ses promenades parisiennes mêlant donc aussi bien une certaine fascination lumineuse qu’un sentiment pesant de solitude sombrant dans les ténèbres. Elle y évoque donc à la fois sa vulnérabilité, sa fragilité mais aussi cette force et cet espoir qui font que Flip Grater est une artiste intense au pouvoir ravageur.
Son album sonne parfois comme la bande originale d’un film tant l’esthétique y est présente et dense. Passer à côté de ce doux plongeon serait une grave erreur, que ce soit dit !
En écoute intégrale sur Bandcamp :
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