Addict CultureAddict Culture
Font ResizerAa
  • Accueil
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Interviews
    • Addict Report
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Lampes de poche
    • Rencontres
    • BD
    • Poésie
    • Documents
      • Biographies
    • Les prix littéraires
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Écrans
  • La vie d’Addict-Culture
    • Newsletter
    • Contact
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Devenir rédacteur ?
    • Pourquoi Addict-Culture ?
Font ResizerAa
Addict CultureAddict Culture
Recherche
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Addict Report
    • Interviews
    • Jour de reprise
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Une semaine en romans
    • BD
    • Documents
    • Rencontres
    • Les prix littéraires
    • Poésie
    • Revues
  • Écrans
    • Séries
    • Cinéma
    • Interviews
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Scènes
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre
  • La vie d’Addict-Culture
  • Informations
    • Pourquoi Addict-Culture ?
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Contact
    • Devenir rédacteur ?
    • Newsletter
    • Politique de confidentialité – RGPD
Chroniques Musique

Fukuoka Rinji et Michel Henritzi – Descent To the Sun

Esther
Par Esther
Publié le 18 mai 2016
5 min de lecture

[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#2366A5″]I[/mks_dropcap]l suffit de quelques secondes pour comprendre que de ce bouillon sensoriel, l’auditeur ne pourra sortir indemne. En effet, la plupart des drones et des matières sonores s’insinuent en lenteur, en douceur, pour ne pas dire en cachette. Souvent, le point de départ s’apparente au vide, à l’absence.

Fukuoka Rinji et Michel Henritzi nous livrent, avec Descent To the Sun, une pièce étrangement monolithique qui semble, dès le départ, toucher au zénith. A la première seconde, le morceau démarre en trombes, avec ce flot de cordes grinçantes, marquées par des réverbérations qui ne sont pas sans rappeler certaines productions du shoegazing. Imaginons un instant les méthodes de travail de Charlemagne Palestine, de La Monte Young voire plus probablement Tery Riley et bien entendu, Tony Conrad, appliquées par My Bloody Valentine.

fukuoka rinji

[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#2366A5″]V[/mks_dropcap]oilà ce que peut évoquer le travail de Fukuoka Rinji et Michel Henritzi, en tout cas dans les premières minutes. C’est un peu le monolithe de Kubrick qui vous tombe tout à coup dessus, sans même que vous vous en doutiez.

Sur ce troisième opus, le duo entre le japonais et le français se veut être un hommage concret à Henry Flynt et au Dream Syndicate. Descent To The Sun se place comme une boucle continue de cordes frottées, de sons malaxés et de crissements incessants, sans nul chemin, sans nul repère. En effet, ici, les routes ne mènent pas ailleurs, elles ramènent sans cesse au même point. Mais bien vite, la route se referme derrière vous, comme pour vous faire entendre qu’une fois un pied posé sur cette voie, il est impossible de rebrousser chemin. Il est alors vain de faire l’impasse, il faudra avancer, dans le noir, comme dans un long couloir aux lumières éteintes, et sans point de mire. La référence à Tony Conrad est alors évidente, et Fukuoka Rinji semble maltraiter un violon jusqu’aux sangs, alors que derrière, les boucles, les sons, les atmosphères tournoient à l’envi et sans fin.

Descent To The Sun s’enfile dans un paradoxe par ailleurs troublant : Être immobile et en perpétuel mouvement à la fois. En effet, pas une seconde n’est la même que la suivante et pourtant, cette longue pièce de quarante minutes semble se jouer comme une boucle dès les premiers instants, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’auditeur qui, noyé sous un flot bruitiste et parasitaire, se perd facilement au milieu d’une bande sonore qui peut sembler cauchemardesque. Et pourtant, malgré un inconfort certain, l’hypnose fonctionne, et l’auditeur est happé, comme sous un train à pleine vitesse, et se laisse embarquer pour un pays inconnu.

[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#2366A5″]D[/mks_dropcap]ans sa seconde moitié, Descent To the Sun résonne alors comme une vibrante œuvre chaotique, car moins statique. Les champs évoluent, au gré des fréquences triturées, mais le voyage reste toujours aussi mouvementé et la destination saturée. A mesure que l’on avance, le morceau se voit couvert de couches sonores toujours plus agressives, mais le mixage, axé sur le centre, ne donne pas l’occasion au son de prendre de l’ampleur, ce qui rend l’accès plus délicat, mais aussi plus pertinent. C’est en effet en partie dans ce mix à la limite du mono que l’agression sonore puise toute sa force. Les ressacs permanents qui arrosent l’ambiance vous attrapent et vous font tanguer jusqu’à perdre la moindre forme de repère et le duo vous épuise à grands renforts d’assauts extatiques.

Il suffit de fermer les yeux un instant et d’imaginer les deux musiciens livrant une performance live de cette œuvre pour les voir terminant les quarante minutes bouclées sur fond de marasme, pour voir les peaux saigner sur les archets, sur les potards et sur bande. Le disque se termine moins brutalement qu’il n’avait commencé, comme pour s’excuser ou laisser une chance à l’auditeur de survivre à pareilles tensions. Une fin de disque sur fond d’apocalypse décharné, de restes de décor abandonnés, ou de reliefs dénudés qui en termine avec vous après avoir distordu de toutes ses forces vos nerfs et votre attention. Un disque à la beauté austère et monacale qui ne permet pas l’écoute en demi-teinte mais qui requiert, au contraire, tout votre abandon.

Descent To The Sun est disponible chez BAM BALAM RECORDS.

Le site de Michel Henritzi

Etiquettesbam balam recordsdescent to the sunfukuoka rinjimichel henrtzi
Partager cet article
Facebook Pinterest Whatsapp Whatsapp Email Copier le lien Imprimer
Aucun commentaire Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Le son du jour

Olivier Rocabois
Olivier Rocabois – All the Suns
Beachboy
Par Beachboy
8 juillet 2025

Annonce

La playlist du moment

playlist
Playlist de l’été 2025 #01
Lilie Del Sol
Par Lilie Del Sol
28 juin 2025

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

facebook
Facebook
youtube
Youtube
instagram
Instagram
spotify
Spotify
twitter
Twitter
deezer
Deezer

Mort à la Poésie - Le podcast

Épisode 119 : Marie HL
Barz
Par Barz
18 janvier 2025

Addict-Culture a besoin de vous !

Avez-vous lu ?

ARt Rock
En route pour Art Rock 2025 !
Breaking News Musique
Brìghde Chaimbeul
Brìghde Chaimbeul, l’hiver écossais en plein été
Brèves de Platine
Pulp
L’incroyable retour de Pulp !
Chroniques Musique
Free Zorba
Free Zorba The Hooligan – Killa Killa
Le son du jour

Étiquettes

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2023 2024 Actes sud Actu actualité album album 2015 angel olsen article automne automne2023 automne2024 bandcamp bande dessinée Barz Diskiant BD beachboy chronique chroniqueur cinema clip concert critique culture David Bowie deezer del Differ-ant dominique a Editions Métailié electro facebook festival Fire Records folk gallimard hiver hiver2025 holy(me) interview kevin morby lectures à voix haute le parisien libraire librairie lilie liliedelsol littéraire littérature Live livre livres Modulor music musique Nantes new music nouveautés musique nouvel album paris pias playlist podcast poem poetry polar pop poème Poésie presse printemps printemps2024 printemps2025 rentrée 2023 rentrée2024 rentrée 2024 rentrée Littéraire Rentrée littéraire 2017 rock roman sharon van etten single sol spotify spring2024 spring2025 Sufjan Stevens summer summer2025 Tout un poème twitter youtube

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Sur le même thème

circuit des yeux concert 2018
Chroniques Musique

Circuit Des Yeux, bleus les yeux !

8 novembre 2017
Chroniques Musique

Sign o’ the Times, la révolution intime de Prince

9 mai 2017
Addict ReportChroniques Musique

Hellfest Tome 2, chapitre 2

23 juin 2016
PJ Harvey Dry
Chroniques MusiqueRétrorama

30 Juin : 1992, sortie de Dry de PJ Harvey

28 juin 2019

Informations

  • Pourquoi Addict-Culture ?
  • Soutenez Addict-Culture !
  • La Team
  • Devenir rédacteur
  • Contact
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité – RGPD

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Facebook

Tous droits réservés -Mentions légales et Politique de confidentialité. - Addict-Culture 2023

Ne ratez plus nos publications !
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes les infos d'Addict-Culture !
loader

musique
litterature
tout addict

J'accepte la politique de confidentialité*
Environ 1 publication par mois. pas de spam, désinscription à tout moment
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?