Nous n’avons pas tellement l’habitude à Addict Culture d’évoquer le prix des œuvres dont nous vous parlons. Brisons cette coutume avec ce chiffre : 16,90 euros. C’est le prix du livre Le Garçon au phare. Proposer un ouvrage d’une telle qualité, si long et avec de si grandes dimensions, c’est presque donné ! Merci aux Éditions Sarbacane de rendre cette littérature accessible !
Parlons maintenant de l’histoire du garçon en question : Timothée.
Au sortir d’une dispute avec sa grande sœur, il arrache un dessin qu’il avait collé sur les murs de sa chambre. Grosse bêtise car il abîme également la tapisserie… mais derrière celle-ci se trouve quelque chose d’étrange. Un paysage. Et le mystère s’amplifie quand Timothée réalise qu’il peut passer à travers le mur et se retrouver sur une île perdue, avec un phare et un jeune garçon, Morgan, qui semble l’attendre ! Une histoire d’aventures et d’amitié commence avec un monstre qui les surveille tous les deux et veut les empêcher de s’échapper.
Comment déjouer l’attention de ce monstre ? D’où vient Morgan ? Pourquoi est-il coincé sur le phare ?
Max Ducos développe ces questions tout au long de son album avec des dessins très expressifs et une manière plutôt cinématographique dans son découpage fait de plongées et contre-plongées à donner le vertige, à l’image de la couverture !
Le Garçon au phare est une ode à l’amitié, à ce que l’on peut réaliser si l’on s’entraide, à l’ingéniosité et à l’aventure.
Jamais je n’avais eu de telles ambitions, mais sans savoir pourquoi, comme par magie, ici je me sentais puissant. Auteur
Un album qui se dévore et qui une fois terminé ne donne qu’une envie : le relire, d’urgence pour continuer à rêver avec Timothée et Morgan.
Le Garçon du phare de Max Ducos
Éditions Sarbacane, septembre 2019
Image bandeau : extrait de « Le Garçon du phare » de Max Ducos/ Éditions Sarbacane