[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]T[/mks_dropcap]u l’auras sans doute remarqué toi aussi, les gens, le troisième sujet phare des studios américains, après les mondes post-apocalyptiques et l’espionnage, est la dystopie (ou contre-utopie -monde où l’on maintient le peuple dans l’ignorance, la peur et la douleur- ah oui ? Tu as une impression de déjà-vu ?). Seulement, il n’avait, jusqu’ici, été traité que sur grand écran. Avec le succès qu’on leur connait de films pour ados tels que Divergente, The Hunger Games, Les Âmes Vagabondes…
Seulement ? Pas tout à fait. Il y a eu la tentative avortée de la mise en images de Delirium par Hulu. Revolution (« will not be televised » disait l’ami Gil-Scott Heron…héron, petit pataton….nan rien…hum), oui bah là c’est raté. Dans tous les sens du terme. The Lottery, de Lifetime qui ne verra jamais de seconde saison. Mais, largement au dessus du lot, nous avons Black Mirror, de Charlie Brooker, qui reste l’unique réussite du genre.
(Nota bene: il y a aussi la très attendue The Man in the High Castle-un monde où Hitler aurait gagné la Seconde Guerre Mondiale) qui joue un peu avec nos nerfs vu que l’annonce de sa diffusion est sans arrêt retardée depuis plusieurs années déjà)
Voilà donc un pari plus difficile qu’il n’y paraît pour le nouveau bébé d’AMC : Into The Badlands
Dans un monde post apocalyptique (bah voyons !), ce qu’il reste de l’humanité est divisé en 7 territoires dirigés d’une main de fer par des « barons ». Les armes à feu ont disparu et ce sont de petites armées d’hommes surentraînés aux arts martiaux et au maniement des armes blanches qui maintiennent l’ordre et asservissent les plus faibles. Bref, y’a d’la joie!
Un jour, Sunny, l’un des « généraux » du territoire qui cultive le pavot (et pas que pour sa fleur délicate, c’est bien, tu suis) rencontre un jeune garçon. Ce dernier va bousculer l’univers bien ordonné de cet homme qui n’est autre que l’arme la plus fatale des 7 territoires réunis. Jusqu’ici…
Des chorégraphies superbement orchestrées, une photographie faite de contrastes et de couleurs parfois criardes, une réalisation aussi millimétrée que ses scènes de combat, de vilains « villains » (oui, je sais, facile)… nous avons là de bons ingrédients pour une série sinon correcte, peut-être réussie.
Pour le savoir, tu connais la formule, les gens. To be continuède…