Nous voilà déjà en mars, anniversaire de premier confinement et programmes qui s’en ressentent, évidemment. Sélection de quelques titres pour le Journal des Séries de mars 2021.
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Debris
NBC
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Imaginez qu’on ait découvert un vaisseau extraterrestre en approche de notre planète. Qu’il soit en fait en perdition. Une épave inconnue entre en orbite terrestre et ses débris tombent petit à petit sur notre sol avec des conséquences surprenantes mais suffisamment dangereuses pour qu’une section internationale spéciale soit créée pour les récupérer et les maîtriser. Les agents Jones (Riann Steele) et Beneventi (Jonathan Tucker) sont partenaires dans cette quête qui se joue à la montre, pour éviter que trop de gens entrent en contact avec les débris et surtout arriver avant de mystérieux hommes malintentionnés qui profitent de certaines étranges propriétés de la matière extraterrestre.
Cette série est signée J.H. Wyman (Fringe), dans l’optique de créer un nouveau duo sur la route de X-Files. Que ceux que ce programme intrigue ne s’emballent pas trop rapidement : produit NBC, la série reste largement dans les clous familiaux. Pour preuve : TF1 a acheté et a déjà annoncé sa diffusion imminente.
Verdict après pilote : pas de frisson en vue.
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Bloods
Sky1
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Nos amis britanniques livrent encore une comédie d’ambulance ! Cette fois, il s’agit de la suite d’un court-métrage de Samson Kayo en 2018, mettant en scène un improbable duo d’ambulanciers officiant dans le South London. Maleek (Samson Kayo) a un ego surdimensionné et s’imagine star de vlog. Et lorsque Wendy (Jane Horrocks), joviale ultra empathique divorcée gouailleuse du nord, prend place à ses côtés dans l’ambulance, les choses commencent à se gâter.
Problématiques sociétales et humour déjanté au programme.
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Caïd
Netflix
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En parlant de problématiques sociétales, en voilà de bien plus violentes et cette fois (qui a dit pour une fois ?!) d’une signature française.
D’un format exceptionnel avec ses 10 épisodes de 10 minutes, Caïd est une mini-série adaptée d’un long-métrage auto-produit du même nom, conçue comme une expérience immersive façon « found footage », sorte de plongée en direct dans les rushes du tournage qui vire au cauchemar. Partis tourner un clip de rap dans les cités, un réalisateur et son cameraman sont pris au milieu d’une guerre des gangs.
Ange Basterga et Nicolas Lopez se retrouvent donc pour leur version sérielle de Caïd, qu’on devine choc. Côté distribution, Abdraman Diakité, Mohamed Boudouh, Sébastien Houbani (Vaurien) et Idir Azougli (Shéhérazade).
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The One
Netflix
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Mini-série encore et Netflix toujours, mais cette fois avec un sujet bien plus futuriste (ou non ?). Howard Overman, créateur de la célèbre série Misfits, s’est attelé à l’adaptation du roman à succès de John Marrs où il est question de génétique de l’amour… Plus clairement, le résultat de recherches sur l’ADN révèle la présence d’un gène commun entre une personne et une seule autre, devenant ainsi la recette absolue pour trouver le/la partenaire idéal/e. Avec un seul test, on trouve pour vous l’unique humain à vous correspondre.
Autant dire que les associations froidement mathématiques ou biologiques ne sont parfaites que théoriquement. Dans la pratique, les conséquences peuvent s’avérer dangereuses voire fatales.
Un scénario vraiment tentant pour tous les amateurs d’anticipation courte et noire à la façon de Black Mirror. Alors… faites le test !
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6 X Confiné.e.s
Canal+
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Retour au présent du présent de l’actu du maintenant ! Canal+ lance une série sous la signature Décalée, et c’est une des surprises de l’année !
Voilà une anthologie qui rassemble pour l’instant six moyens-métrages d’une durée de 20 minutes (difficile de parler d’épisodes tant leurs formes sont différentes), chacun avec son équipe de réalisation, sous la thématique du confinement.
Une thématique, mais pas une voie unique. Dans une sorte de photographie temporelle, on y suit des situations rendues possibles par le fait de se voir confinés de force. Des histoires humaines, drôles, noires, légères presque horrifiques pour certaines, et pourtant révélatrices d’une réalité intrinsèque ultra actuelle. Ici avec un jeune couple de squatters gamers (Laura Felpin et William Lebghil), là avec une bande de braqueurs improvisés (Jérémy Ferrari assez méconnaissable) ou encore avec une famille bourgeoise qui dysfonctionne encore mieux avec un invité très collant (Gilbert Melki s’en donne à cœur joie)…
Avec un casting et des mises en scènes hétéroclites, le résultat est très varié et garde malgré tout une sorte de cohérence dans la légèreté et POUR UNE FOIS une vérité humaine à laquelle on sait et aime faire face.
Je vous conseille ce programme simplissime, effectivement décalé mais juste !
P.S. : gros bémol pour le premier épisode et Vincent Cassel en DJ star en mal d’affection.
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Staged
BBC
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Confinement toujours et encore, attention à la déferlante de deux maîtres britanniques en plein exercice de cabotinage : David Tennant et Michael Sheen ! Canal+ diffuse les deux saisons délirantes du programme concept né du besoin de répétition de ces deux énormes acteurs alors que leur spectacle (Six Personnages en quête d’Auteur de Pirandello, exercice de mise en abyme, de théâtre dans le théâtre, qui interroge les limites de la fiction) sur le point d’être joué sur les planches londoniennes était annulé et le confinement devenu obligatoire.
S’amusant de leur ego trip jusqu’au bout, les deux hommes se créent une réalité toute personnelle, échangent en mode visioconférence, les joutes verbales s’enchaînent, laissant même certains de leurs invités désespérés.
Sarcastiques, drôles, ces deux-là sont grandioses dans un exercice très particulier, provoqué par une période très particulière.
6 épisodes pour la saison 1 et 8 pour la deuxième saison, le tout sur myCanal et Canal+ à partir du 15 mars.
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Cry Wolf (Ulven kommer)
Salto
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Sélectionnée en compétition internationale au festival Séries Mania 2020, la série danoise Cry Wolf avait été diffusée en octobre 2020 au Danemark.
L’histoire dramatique de Holly Mølgård, 14 ans, dont la rédaction inquiétante à propos de violence domestique perpétrée par son beau-père déclenche une réaction en chaîne. Son école alerte les services sociaux et une enquête immédiate est menée avec des conséquences terribles.
Lars Madsen (Bjarne Henriksen), assistant social, prend immédiatement fait et cause pour l’adolescente et la confie, avec son petit frère, à une famille d’accueil. Les parents continuent de nier en bloc toutes les accusations de la jeune fille, et la conviction de Lars vacille. De quel côté se trouve la vérité ? Holly est-elle effectivement victime ou a-t-elle cherché à exploser sa famille par le pire des mensonges ?
Drame social au sujet brûlant, Cry wolf aborde le thème de la violence familiale, de l’adolescence ainsi que la difficile quête de vérité, en huit épisodes d’une heure, disponibles sur Salto à partir du 18 mars.
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Sky Rojo
Netflix
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Troisième collaboration avec Netflix pour Álex Pina, célèbre créateur du (trop) célèbre Casa de Papel, Sky Rojo s’attaque à l’univers sulfureux de la prostitution. Dans un format plus percutant que les précédentes, en huit épisodes de 25 minutes, on embarque dans la fuite de trois femmes sous la menace de leur proxénète.
Wendy (Lali Espósito), Coral (Verónica Sánchez) et Gina (Yany Prado) font une grosse bêtise et prennent le large en panique, fuyant le sanguinaire Romeo (Asier Etxeandia) et ses lieutenants, dans l’espoir de quitter une vie d’esclaves sexuelles. Elles sont sexy, ont des guns et savent s’en servir, pourrait être une des caption line de la série aux atours Rodrigueziens, à savoir baston, énergie, et sexy babies girondes.
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It’s a sin
Channel 4
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It’s a Sin est à la fois un tube des Pet Shop Boys et une série de l’excellent Russell T. Davies (Queer as Folk, Years and Years), traitant de l’arrivée du Sida dans la communauté gay londonienne pendant les années 80. Cinq jeunes de 18 ans s’installent à Londres en 1981, vivant leur rêve absolu de pouvoir enfin être libres d’être simplement eux-mêmes.
Mais arrive le VIH. Et les choses se compliquèrent pour tous. La naissance de fausses vérités ostracisantes pour une communauté déjà touchée dans son cœur et sa chair, la méconnaissance et la malveillance mêlées de la part d’une grande partie de la population, ont créé un péril qui semble alors éternel. Se serrer les coudes, faire face et se battre, jusqu’au bout, devient le quotidien de ces hommes et femmes en perte d’insouciance.
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Breeders 2
FX
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Quand le créateur de Veep, Simon Blackwell, et l’excellent Martin Freeman décident de s’attaquer à la parentalité, ça dépote loin des gentillesses moralisantes ! Paul (Martin Freeman) et Ally (Daisy Haggard) adorent leurs enfants, mais n’hésitent pas à s’avouer les détester dans le même temps.
Nous revoilà donc quelques années plus tard, Luke (Alex Eastwood) a 13 ans maintenant et Ava (Eve Prenelle) 10, une nouvelle période pleine de défis s’impose à leurs parents. L’un est de plus en plus anxieux et l’autre de plus en plus indépendante… alors quand s’ajoute à ce quatuor les parents des parents, alors… les affaires se corsent.
Impatients de revoir cette petite clique !
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City on a Hill 2
Showtime
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Retour de Jackie Rohr (Kevin Bacon), agent irrévérencieux du FBI et du district attorney Decourcy Ward (Aldis Hodge) dans le Boston des années 90. Alors qu’il avaient dû s’associer pour neutraliser une bande de braqueurs lors de la première saison, les deux hommes se trouvent maintenant face à face. Le héros, procureur en quête de véritable justice, est maintenant prêt à tout pour redresser le système défaillant, corrompu et raciste de Boston. Et son antagoniste, ni antihéros ni vilain, piégé par sa carrière menée à l’aune de « la fin justifie les moyens (et surtout tous les moyens sont bons) » se débat dans les failles de ce système qui se referme sur lui, inexorablement.
L’intrigue de cette deuxième saison tourne autour du meurtre d’une fillette afro-américaine, et d’un projet politicien qui tente d’imposer un programme social de taille dont l’avancée est gênée par les gangs du quartier qui doit être réhabilité.
Rohr tente alors de s’imposer comme une solution du moins pire et résoudre l’affaire sans faire trop de faux pas, tout en restant à sa place de « meilleur ennemi ».
La série est toujours dans les mains de Tom Fontana (Oz), quelques noms s’inscrivent loyalement dans la liste des productions exécutives et Kevin Bacon s’encanaille à la réalisation du premier épisode de cette nouvelle saison.
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Bons visionnages et au mois prochain !