La semaine dernière, à la veille de la sortie de son album Adieu l’Enfance, j’ai eu la chance de m’entretenir avec La Féline (Agnès Gayraud). Ce moment fut comme en suspension, le temps s’est arrêté 1h30 durant. Nous avons discuté de beaucoup de choses et en particulier de son album bien sûr mais j’ai aussi découvert une femme à l’intelligence épatante, la sensibilité infinie et à la simplicité débordante.
Lilie Del Sol : Bonjour Agnès
Agnès Gayraud : Bonjour Lilie
L : Alors ça va ? Pas trop stressée à l’aube de ce grand jour ?
A : Ecoute ça va… C’est plutôt réjouissant que le disque sorte enfin, ça fait tellement longtemps que j’attends que je suis plutôt impatiente. La sortie en elle-même, c’est plutôt excitant !
L : J’imagine ! Parce que ça fait quand même un moment que tu l’attends cet album !
A : Tout à fait. Et puis il y a quelques retours qui commencent à arriver suite à l’EP et les premières chroniques de l’album sont assez positives donc c’est chouette. Les gens écrivent des textes où on sent qu’ils ont été touchés et ça c’est super !
L : Alors, pour commencer, je te remercie de m’accorder cet entretien et je tiens aussi à te remercier pour cet album parce que c’est une magnifique découverte pour moi. Je ne te connaissais pas du tout avant, je t’ai découverte avec l’EP d’Adieu l’Enfance. Et l’album d’Adieu l’Enfance est un de mes gros coups de cœur de l’année.
A : Ah super !
L : Un grand coup de cœur parmi la chanson française car tu ne te limites pas à de la chanson française basique tout en ayant conçu un album accessible à tous. Tout le monde peut s’y retrouver et immédiatement.
A : Je tiens à ce truc immédiat. J’ai toujours adoré la pop et beaucoup admiré de chansons pop qui ont une durée de vie pour l’auditeur, qui peut être immédiatement séduit mais aussi les apprécier en profondeur.
L : Et c’est réussi ! Qui n’a pas un peu de nostalgie, de chagrin d’amour, de souvenirs d’enfance … Après je pense qu’il y a plusieurs lectures dans tous tes textes et puis il y a ce merveilleux texte de fin de ton livret qui est très touchant et dont je recommande la lecture (mais pour ça il faut acheter l’album chez un bon disquaire !)
(Non je n’en révélerai pas plus, vous le lirez au chaud dans votre canapé en écoutant Adieu L’Enfance).
A : En fait je crois que si j’avais voulu écrire un truc qui touche tout le monde je n’aurais pas réussi et ce qui est étrange c’est que j’étais super solitaire pour faire ce disque et il y avait un côté «je suis toute seule il faut que je dise ce que je ressens». Et finalement c’est en plongeant dans des trucs très intimes, très personnels, sans trop d’espoir d’être compris, que l’on trouve au final les mots qui parlent aux autres mais c’est plus une conséquence qu’une volonté. Il n’y a rien de calculé, le disque je l’ai écrit comme ça parce que c’est ce dont j’avais besoin.
L : Oui je comprends. En même temps « l’intime » parle souvent aux gens parce que c’est probablement, au final, ce qui touche le plus grand nombre et que l’on garde pour soi. Et tu arrives à le faire avec une telle simplicité que l’on ne peut qu’en être touché. Bon je vais quand même te poser deux questions «bateaux» auxquelles tu ne peux pas échapper ! Rires* Pourquoi «Adieu l’Enfance» et Pourquoi «La Féline» ?
A et L : Rires*
A : La Féline existait avant le disque, je n’avais pas envie de m’inspirer d’un nom anglais et puis surtout c’est inspiré d’un film de Jacques Tourneur qui est un film hollywoodien tourné en 42 par un français avec une super actrice, Simone Simon. J’aime beaucoup ce film. Il est en noir et blanc avec une esthétique de la suggestion, il est présenté comme un film d’horreur mais on n’y voit jamais rien. Tout ça pour dire que je suis très cinéphile, après la musique c’est un des arts qui m’inspire le plus et j’aime l’idée d’une esthétique de la suggestion. Il y a des choses qui gagnent à être directes et d’autres qu’on gagne à donner avec un peu plus de subtilité. Donc La Féline n’est pas pour le côté chat mais pour son esprit cinématographique et donc une volupté un peu distante que je trouve assez belle.
Et puis le nom de Adieu l’enfance n’est pas arrivé naturellement dès le départ mais l’enfance a toujours eu une grande importance pour moi. Les chansons pop ont toujours eu une grande place dans ma vie y compris dans mon enfance. Je me souviens de cette petite fille de 6 ans qui attendait le passage de sa chanson à la radio. Et le sentiment primitif de la pop, que m’inspire cette musique, est complètement ancrée, pour moi, dans l’enfance.
Et je précise que je ne dis pas du tout Adieu à mon enfance mais à cette petite fille de 6 ans et là on aborde l’histoire personnelle qui m’envahissait trop et qu’il fallait quitter pour avancer, m’accomplir et avoir moins peur. Notamment dans ce métier qui est dur, il faut tellement lutter, tu es tellement remis en question, jamais payé etc… que si tu es empli de doutes, de peurs etc… ça ne t’aide pas à être serein et avancer et encore moins à tracer ta carrière comme un gros winner tu vois ?! Rires*
Donc il y avait tout cet ensemble de chose : le fait que l’enfance est super inspirante pour moi et j’avais aussi envie d’écrire ce disque pour exprimer de manière assez forte et directe l’idée de grandir, sans renoncement du tout à quelque chose d’enfantin mais renoncer juste aux choses inutiles. Et, au fil du temps cette chanson s’est imposée comme l’idée directrice du disque.
L : Pour ma part je vois aussi, mais tu vas me dire si je me trompe, que cet album résonne un peu comme une libération pour toi, comme une sorte d’accomplissement personnel. Je me trompe ?
A : Non c’est tout à fait ça. C’est le côté jubilatoire du disque, c’est qu’il y a une mélancolie du temps, pas forcément une nostalgie mais une mélancolie et après il y a ce fait de reconquérir quelque chose et c’est vrai qu’au début La Féline était un groupe. Ca a toujours été mes compos et mes textes mais on était plusieurs. On est d’ailleurs resté très amis mais tout le monde a senti au bout d’un moment qu’il fallait que je fasse mon truc toute seule et moi-même j’ai beaucoup résisté à ça, j’avais un peu peur d’être confrontée à mes limites.
L : Ça fout la trouille !
A : Oui !! Ca fout la trouille ! Faut le dire ! Artistiquement c’est dur. Je me suis retrouvée avec mes limites : J’avais ma voix, ma guitare, une petite boite à rythmes, et j’ai fait avec ça. Et effectivement c’est assez jouissif. Mais Xavier, qui a réalisé l’album avec moi et accompagné tout au long de l’album, m’a beaucoup soutenu. Il m’a toujours ramené à MA conception des choses sans jamais me donner de béquilles qui ne seraient pas venues de moi. Donc oui évidemment je suis tout à fait d’accord avec toi et du coup c’est aussi pour ça que je suis si contente de sortir ce disque parce que j’ai l’impression que c’est la première fois (même si j’ai fait des EP avant) que j’ai un propos de bout en bout. Même s’il y a des gens qui n’aimeront pas ou qui ne l’écouteront pas moi je sais ce qu’il y a dedans. Et ça, ça donne une force aussi quand tu as lutté pied à pied pour chaque chose et, du coup chaque élément a sa nécessité.
L : Et sa valeur justement. Ça crée toute la magie de l’album, on y sent une telle cohérence.
A : Je suis contente que tu ressentes cette cohérence parce que parfois soi même on peut se dire que c’est le cas mais l’auditeur peut ne pas le ressentir ainsi.
L : Ah si ! Et puis il y a une sonorité qui est toujours présente, il y a ce « ton du son » qui est le même tout au long de l’album et qui crée un enchaînement immédiat et logique qui résonne comme une évidence je trouve. Vraiment.
A : Super !
L : Pour le titre, Les Fashionistes, le premier, est-ce que c’est un regard sur la jeunesse d’aujourd’hui ou plutôt toi, ton choix, ton indépendance, ou même peut être ton refus je ne sais pas à une certaine époque de rentrer dans une case et de garder ton indépendance quoi qu’il en coûte et de ne pas être, entre guillemets, « à la mode » ?
A : J’ai une réponse consciente à tout ça et en même temps il y a sans doute des choses inconscientes. Ma réflexion en fait c’est que, j’aime bien regarder les gens. Et ça m’arrive très souvent de voir comme les gens sont beaux. J’ai toujours eu une admiration pour les gens qui sont ultra lookés, je suis hyper touchée par ces gens là… Parce que, d’abord, je trouve que les gens obsédés par la mode prennent un risque social, paradoxalement. Ils prennent le risque de la marginalité, du ridicule, de la posture outrancière, je trouve ça touchant. Et puis, vouloir être au top de la mode, c’est toujours un peu désespéré, parce c’est une lutte sans fin. Le dandy sait qu’il ne sera plus dès qu’il lâchera l’attention. Donc voilà, tout ce côté esthète de soi, cette discipline de la beauté, j’ai de l’affection pour ça. Après, dans la chanson il y a un petit côté sourire en coin parce qu’il y a aussi ce côté de la mode où finalement tous les modeux se ressemblent et ça définit aussi un peu l’échec de la singularité. Mais en même temps c’est fascinant quand les gens sont en meute, par exemple en rock il y a cette fascination pour la « bande », qui peut prendre les proportions d’un mouvement. Tu as ça des zazous aux mods jusqu’aux gens modernes, etc… Donc voilà, j’ai un mélange de fascination et de tendresse pour les fashionistes parce que je les trouve fragiles, vulnérables dans leur arrogance, et audacieux aussi d’être arrigants. C’est toute la rigueur de ce style de beauté qui est dans l’instant et dans l’attitude. Je ne sais pas trop si je suis comme ça aussi. Je me sens trop observatrice pour être comme eux, même si j’apporte moi aussi un soin à mes tenues de scène je ne suis pas dans l’attitude – et ça a pu me desservir à certains moments. Mais voilà je suis fascinée, attendrie et en même temps j’ai un regard distancié à ça. Ce premier titre en tout cas, c’est le monde des apparences, un monde moiré où la société devient une sorte de fantasme… Ensuite je creuse plus profond, dans quelque de plus « intérieur ».
L : Voilà c’est ce que j’allais ajouter, l’enchaînement avec le titre « La Ligne d’Horizon » c’est un peu tout l’opposé. Là on rentre dans le « moi », dans les peurs, dans les doutes, dans l’appréhension. Et justement, il y a aussi ce parallèle de survol et d’insouciance avec « Les Fashionistes» où on se sent plus fort que tout quand on est en bande et d’un coup on se retrouve seul face à nos peurs et nos doutes dans lesquels on va entrer crescendo au fil de l’album. Tu as ce don qui fait que ce ne sont pas seulement tes doutes que l’on écoute, ce sont aussi les nôtres. C’est là que la magie opère. Avec « Zone » c’est autre chose, on passe dans ce regard urbain, qui rend seul, aussi, et entouré à la fois.
A : C’est ça, sur ce titre y a beaucoup de mon univers parce que je trouve le paysage urbain très beau.
L : Donc tu te sens plus à l’aise en ville ou à la campagne ?
A : En fait, comme tous les urbains je ressens un manque de nature évident mais en même temps je ne dirai pas que la ville est moins belle. J’ai toujours aimé l’architecture par exemple. Et puis c’est aussi pour suivre cette logique de sincérité du disque. C’est à dire que ce sont ces balades que je fais, elles se font le long des poteaux, le long de verres brisés, de murs de béton où l’herbe est rare, et c’est très beau aussi. Ce n’est pas triste en soi, mais c’est aussi une manière dans le disque de dire qu’il y a de la société. C’est aussi pour ça qu’il n’y a pas tant d’instruments. J’avais ma guitare, une boite à rythme et des synthés. Bon j’adore les synthés mais je trouve que ce sont aussi des sons qui sont urbains et c’est ça aussi nos vies de musiciens d’aujourd’hui. On ne peut pas faire comme si on était des hippies, ce n’est pas vrai !
A et L : Rires*
A : Tu vois on vit dans des tous petits apparts, on essaie de s’aménager des minis home studio et le son qu’on obtient ce sont des machines et du coup le synthé pour moi ça va avec la ville. Et « Zone », c’est un morceau que je n’imaginerai pas jouer à la guitare acoustique quoi. Le son synthétique est très ample et très urbain à la fois.
L : Et puis c’est ce qui lui donne aussi tout son sens. Et attention, tu fais de la vraie pop quoi ! Tu ne fais pas de la folk !
A : Mais oui, c’est ça. Le synthé, pour moi, résonne pop y compris dans les sons un peu cheap des années 80 parce que, apparemment, on parle beaucoup de musique des années 80 mais c’est aussi tout simplement une utilisation des moyens d’aujourd’hui pour un musicien.
L : Et alors pour changer de chanson je voudrais te faire une déclaration d’amour pour « Dans le Doute ».
Elle Rit*
Cette chanson, j’ai pleuré en l’écoutant, c’est la chanson qui m’a le plus touchée dans l’album car elle est d’une telle vérité et sincérité que c’est extrêmement touchant. On y voit évidemment tes doutes et tes peurs mais encore une fois on s’y retrouve tous.
Silence gêné…
C’est très très fort tu sais. Je ne sais pas dans quelles conditions tu l’as écrite mais elle est bouleversante.
A : Merci. Ecoute j’ai beaucoup travaillé pour arriver à quelque chose d’assez minimaliste, nu. Et c’est difficile aujourd’hui d’arriver à quelque chose de nu tant les possibles sont grands avec tous les matériels qui existent (logiciels, machines etc…) et quand tout est possible, rien n’est nécessaire. Du coup choisir le silence n’est pas si simple.
(Après une discussion sur les machines utilisées aujourd’hui, parfois à outrance nous revenons à notre entretien)
A : « Dans le doute » c’est une chanson que je prends beaucoup de plaisir à interpréter sur scène parce que je n’ai pas à penser technique, j’ai juste le texte. Et le public se l’approprie très vite même s’ils ne la connaissaient pas avant. Tu vois, tu n’es pas la seule à en être émue.
L : Mais c’est ça qui est touchant justement.
A : Oui, les gens s’approprient le morceau.
L : Je pense que «Adieu l’Enfance» a été très vite apprivoisé par le public. D’autant plus avec sa rythmique entêtante et vibrante capable de nous mener jusqu’à la transe. Ses textes sont mélancoliques mais ils sont accompagnés de sons extrêmement positifs. C’est tout le paradoxe de ce titre et toute sa magie.
A : C’est l’idée, oui, tout à fait. C’est une habitude occidentale de voir le passage du temps comme un malheur, une perte. Et j’aime bien l’idée (que tu peux trouver par exemple dans des livres d’anthropologie) que le rite de passage, ça se fête ! Laisser quelque chose derrière soi est festif !
L : C’est sûr qu’on est loin de la vision occidentale de la mort. Ce n’est absolument pas ce par quoi nous sommes éduqués.
A : Rires* Pourtant ça nous aiderait !
L : C’est ça ! C’est que ça ne nous aide pas pour le coup. Et pour «Midnight», il y a un côté très entêtant. Alors moi j’ai imaginé une femme, seule, face à un écran de TV défilant des infos catastrophiques et attendant son amour. Pourquoi cette image ? Une peur des médias ? De la surexposition médiatique ? De la désinformation ? Ou rien à voir ?
A : Mais c’est très bien ! Rires* Ca peut être ça effectivement …
(Je vous laisse vous faire votre avis et ne vous dévoilerai pas les explications d’Agnès).
L : Avec « T’emporter » tu révèles l’âme protectrice que tu portes en toi ?
A : En fait c’est un truc que je me suis formulé à moi même quand je me suis demandé quelle expérience je cherchais dans les lives. Et ce que je recherche, c’est le don, je suis dans une fusion assez maternelle avec le public. Je cherche à l’envelopper je crois.
L : Et alors tu clos l’album avec « Le Parfait Etat » et je n’ai pas de mots tu m’excuses mais… c’est une chanson qui évoque le fait de toujours se battre et là tu … tu as notre peau … soyons clairs.
A : Eclat de rires un peu rougissant*
(il faut changer de sujet vite, les compliments c’est toujours gênant !)
L : Donc là tu te prépares à une tournée ?
A : Je ne sais pas trop encore, ce n’est pas encore fixé, tout est en cours, la sortie du disque en dépendra sûrement. Bon on a quand même la première partie de Daho le 13 Novembre, Le Nouveau Casino le 27 Novembre et puis on va jouer à France Inter. Donc voilà, l’album sort et maintenant évidemment on veut tourner et partager cet album avec le public !
L : La scène c’est un endroit où tu te sens bien ?
A : Oh oui ! Et c’est un manque de ne pas en faire beaucoup. Mais on va mettre l’énergie qu’il faut pour qu’une tournée ait lieu !!
L : On sent que l’album est très pensé, étudié, (sans que cela soit une gêne du tout d’ailleurs) mais on imagine que pour arriver à une telle qualité cela a du prendre du temps non ?
A : C’est surtout de trouver la bonne équipe qui a pris du temps, des moyens aussi et puis trouver et rencontrer un producteur qui croit en toi. J’ai eu la chance de rencontrer Marc Collin qui a cru en moi immédiatement et qui a pris le risque, avec plaisir, de produire cet album.
L : Quelles ont été tes influences musicales pour Adieu l’Enfance ?
A : En fait pour « Adieu l’Enfance« , j’ai beaucoup écouté Fever Ray, c’est une artiste qui m’accompagne beaucoup et depuis longtemps. Elle me fascine, je pensais à elle en écrivant.
J’aime aussi beaucoup le phrasé de Christophe tout comme Murat. J’adore aussi Hermine, chanteuse des années 70 qui a une classe irrésistible pour moi. Et pour finir ce serait Anne Sylvestre comme avec son morceau « Les gens qui doutent ».
Cette femme n’est pas pop du tout. Elle n’a pas d’attitude mais elle a cette probité dans ses paroles, c’est une auteure vraiment bouleversante. Et à mon sens, elle est punk. Ah si j’ajouterai quand même à cette liste le morceau « I know it’s over » des Smiths quand même !
Rires* L : C’est drôle Anne Sylvestre et les Smiths réunis ! Moi je connaissais Anne Sylvestre uniquement avec les chansons enfantines ! Sourire* Mais je vais aller jeter une oreille sur ce qu’elle fait tu m’as convaincue. Ma dernière question (un peu cruelle je l’avoue) : Es-tu heureuse aujourd’hui ?
A : Oh la la qu’elle est difficile cette question ! Je suis trop dans l’anticipation, dans le désir, dans l’attente, là j’en suis au point de départ donc je suis excitée mais heureuse c’est pas le mot. Je suis parcourue par beaucoup d’émotions. Heureuse ce sera le point d’arrivée. Mais je suis plutôt enthousiaste effectivement !
L : Tu vas l’être très vite je pense alors ! En tout cas je te le souhaite et Addict va mettre sa petite pierre pour te soutenir dans ce lancement et faire en sorte que les gens t’écoutent d’une oreille attentive.
La Féline saura conquérir votre cœur comme elle a conquis le mien si vous l’écoutez avec attention et sans laisser votre cœur au seuil de l’entrée. Ouvrez-le avec délicatesse et laissez-vous envahir par cette avalanche d’émotions dissonantes telles que la mélancolie et le bonheur suprêmes. Vous prendrez alors conscience de la finesse, de la sobriété et de l’humanité que La Féline déploie. On soupire un grand coup et l’on se laisse piéger par les yeux qui piquent, l’échine parcourue de frissons et l’estomac tourneboulé.
L’album sera disponible dès demain chez tous vos disquaires et en écoute sur toutes les plate-formes.
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