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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]n cette année 2019, le prestigieux label Blue Note souffle ses 80 bougies. L’occasion est toute trouvée pour honorer comme il se doit les albums qui ont fait l’histoire de la maison de disque créée en 1939 à New York par Alfred Lion, un juif allemand exilé puis naturalisé Américain, accompagné de son ami d’enfance, Francis Wolff, un photographe berlinois à qui on devra bon nombre de pochettes merveilleuses qui ont aidé à faire la réputation de Blue Note, et avec l’aide non négligeable d’un communiste américain du nom de Max Margulis puisqu’il apporta les fonds nécessaires à la création de ce qui deviendra un des, si pas le label de référence du Jazz.
Vous retrouverez cette rubrique hebdomadaire tous les dimanche soirs. Les disques qui seront proposés ici seront choisis en toute subjectivité.
Bon voyage dans le temps.
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#4 Wayne Shorter – Speak No Evil. 1964
Les débuts de Wayne Shorter chez Blue Note s’apparentent à un sans faute. Après Night Dreamer et Juju, tous les deux acclamés par la critique à l’époque, il sort en 1966 son disque le plus consistant, surveillé de près qu’il était de par sa récente appartenance au second grand quintet de Miles Davis, qui débuta en 1964 avec l’album E.S.P. C’est qu’on ne remplace pas un John Coltrane comme ça, même si Hank Mobley et George Coleman ont assuré la transition sur quelques albums relativement mineurs de la superstar du Jazz.
Si Speak No Evil est un des sommets incontestables du label, il s’agit, du moins en apparence, d’une œuvre assez sombre.
En effet, si l’on se rapporte aux commentaires de Don Heckman (saxophoniste mais aussi actif au sein de The American Record Guide) au verso de la pochette, il y est en effet question de folklore, légendes et magie noire. Pourtant, les compositions sont légères et aériennes. Est-ce cet antagonisme qui donne tout son sel à cette oeuvre magistrale ?
Wayne Shorter est un des derniers géants encore en activité aujourd’hui, tout comme Herbie Hancock et Ron Carter.
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Wayne Shorter : Saxophone
Freddie Hubbard : Trompette
Herbie Hancock : Piano
Ron Carter : Basse
Elvin Jones : Batterie
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Autres albums notables de Wayne Shorter chez Blue Note :
Night Dreamer
Juju
The All Seeing Eye
Adam’s Apple
Schizophrenia
Super Nova
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