[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]A[/mks_dropcap] l’occasion de la sortie d’Afterlife, leur troisième album, je vais vous dévoiler un des secrets les mieux gardés de l’univers musical de ces 10 dernières années : Left With Pictures est un magnifique groupe.
J’imagine ici et là, un cœur qui palpite à toute vitesse, un œil qui brille et quelques sourires radieux la bave aux lèvres. Pour les autres, tous les autres, je vais donc tenter de déjà répondre à ces questions essentielles : Left With Quoi ? Pictures Qui ?
[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]e groupe vient de Londres et comprend Stuart Barter, Rob Wicks and Toby Knowles. On les découvrit il y a tout juste 10 ans avec 2 eps auto-produits et déjà bourrés de chansons épatantes.
On tomba définitivement amoureux de leur pop baroque en 2009 avec Beyond Our Means, leur premier album, avant de brûler à nouveau de désir 2 ans plus tard et la sortie de In Time, disque drôlement mal nommé tant le groupe parait déconnecté du monde réel et prend juste 5 ans pour nous donner la suite de leurs aventures.
Musicalement, en dignes héritiers de la chamber pop des années 60, on ira chercher du côté de Sufjan Stevens, Prefab Sprout, Divine Comedy et autres Belle & Sebastian pour définir leur style mais sans vraiment leur rendre justice tant le trio a sa propre patte, son propre savoir-faire.
Left With Pictures sont 3 Gepetto qui dans leur modeste atelier nous sortent à tour de bras des Pinnochio prêts à ravir les enfants que nous sommes.
[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]I[/mks_dropcap]l suffit de quelques secondes, le temps de Multiplex, le court instrumental qui ouvre le disque pour se dire que 5 ans sans eux, ça a été long mais que les choses repartent de plus belles, quasiment là, où on les avait laissées.
On notera quand même que le ton se fait plus sombre, la mélancolie plus profonde, il faut dire qu’appeler son album Afterlife ne présage pas d’une franche rigolade mais quitte à aller vers l’au delà et en revenir (ou pas), autant le faire avec classe et distinction.
Côté chansons, on est servi, en un peu plus de 40 minutes, on a là quelques unes des plus belles compositions de l’année, sans exagérer du tout, il suffit d’écouter Terra Firma ou Long Lane pour s’en convaincre.
Arrangements somptueux, mélodies imparables portées par 3 musiciens très doués (cet enchaînement Stage Fright– The Start….), quelques nuances electronica pour enjoliver le tout, Left With Pictures continue son sans-faute, avec ses pop songs en apesanteur, baroques et modestes à la fois. Je compte sur vous pour que la prochaine fois, on soit quelques uns de plus à scruter leur prochain retour sur terre !
Afterlife est disponible chez Organ Grinder Records depuis le 29 avril.
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